• Deuzoumbe Daniel Passalet est le président de l’association Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF), basée à N’Djamena.
    Selon les dernières infos, Dézoumbé Daniel Passalet est mis aux arrêts
    extrait de l'article: "Cette arrestation fait suite aux révélations faites par le prévenu sur les ondes de Radio France Internationale (RFI), faisant état de l’enlèvement par des militaires de Massamba Pabamé, veuve du chef village de Matta Léré. Pour rappel, ce chef de village a été assassiné par un groupe d’autodéfense qui l’avait accusé d’être en intelligence avec les enleveurs d’enfants."

    voir l'article  sur http://www.cefod.org/spip.php?article2926


     



    voir le site du DHSF,

    http://dhsf-afrique.org/

    Droits de l’Homme Sans Frontières a pour objectifs de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme tels qu’énoncés par les instruments internationaux ratifiés. Notre organisation a, dans ses priorités, la lutte contre l’impunité, les droits de l’enfant et de la femme, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits civils et politiques, la promotion de la démocratie et le suivi des procédures internationales.

     

    Prisonniers de la maison d'arrêt de N'Djamena

     


    Tchad – Risque d’arrestation et menaces à l’encontre du défenseur des droits humains M. Deuzoumbe Daniel Passalet

    Le défenseur des droits humains M. Deuzoumbe Daniel Passalet fait l’objet d’attaques publiques et de menaces émanant des autorités tchadiennes suite à sa dénonciation de l’inaction des autorités publiques contre les rapts d’enfants contre rançon et de la responsabilité morale d’un chef coutumier. Deuzoumbe Daniel Passalet est le président de l’association Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF), basée à N’Djamena. DHSF s’occupe depuis des années de la question des rapts d’enfants qui continuent à avoir lieu de façon régulière dans la région de Lere, au sud-ouest du Tchad.

    Le 3 octobre 2011, DHSF a publié un communiqué de presse dénonçant la mort en détention de dix personnes arrêtées en rapport avec le meurtre d’un chef villageois qui aurait été notoirement impliqué dans des cas de rapts d’enfants. Le 17 septembre, la police avait arrêté environ 47 personnes. Neuf de ces personnes sont mortes le même jour, apparemment par suffocation à cause des conditions de détention extrêmement mauvaises. Une dixième personne est décédée le lendemain, 18 septembre, après son transfert a N’Djamena.

    Suite au communiqué de presse du 3 octobre, Deuzoumbe Daniel Passalet a accordé une interview à Radio Liberté afin de dénoncer la mort des dix détenus, ainsi que le rapt d’enfants et le fait que le chef coutumier (Gong) de Lere n’aurait jamais réagi à ce problème, dans lequel des chefs villageois seraient impliqués. Deuzoumbe Daniel Passalet a aussi dénoncé le fait que le chef coutumier aurait demandé aux proches des détenus décédés et des autres suspects encore en détention de lui donner chacun sept bœufs pour « laver le sang » des personnes que les suspects auraient tuées.

    Le 7 octobre 2011, suite au communiqué et à l’interview de DHSF à la radio, le Ministre des affaires foncières et des domaines, M. Jean-Bernard Padaré, au cours de l’interview accordée à la chaîne de télévision publique Télé Tchad, a affirmé être choqué par le communiqué et a dénoncé « les droits de l’homme qui attaquent les chefs traditionnels », accusant DHSF de faire de la politique. Il a ensuite annoncé que « le chef réagira », soit directement soit « à travers son entourage ». Le Ministre des affaires foncières et des domaines est le beau-fils du chef coutumier de Lere cité par DHSF.

    Dans les jours suivants, le Ministre aurait aussi contacté des personnes proches de DHSF et aurait menacé de faire arrêter Deuzoumbe Daniel Passalet, ajoutant que le seul moyen de l’éviter serait le retrait du communiqué et des excuses publiques à la radio. Le Ministre aurait répété ces menaces à plusieurs reprises, la dernière fois étant le 16 octobre.

    Front Line exprime sa préoccupation face à la déclaration publique faite à la télévision et les menaces lancées par le Ministre des affaires foncières et des domaines à l’encontre de Deuzoumbe Daniel Passalet. Ces déclarations hostiles et les menaces semblent être uniquement motivées par la dénonciation de l’inaction des autorités publiques contre les rapts d’enfants contre rançon et l’évocation de la responsabilité morale d’un chef traditionnel qui est membre de la famille du Ministre.

    Front Line s’inquiète que Deuzoumbe Daniel Passalet puisse effectivement être arrêté ou faire l’objet d’autres actes de représailles à son retour au Tchad, au terme de son actuelle mission à l’étranger.

    Front Line demande instamment aux autorités tchadiennes de:

    1. Assurer que le défenseur des droits humains Deuzoumbe Daniel Passalet ne soit pas arrêté à son retour au Tchad;
    2. Condamner publiquement les déclarations du représentant du gouvernement Jean-Bernard Padaré et prendre des mesures efficaces pour prévenir la répétition des déclarations hostiles et intimidatrices à l’encontre des défenseurs des droits humains; déclarations qui ont pour but de stigmatiser leur travail légitime et pourraient encourager les actes d’agression à leur encontre;
    3. S’assurer que les défenseurs des droits humains soient en mesure d’opérer librement, et prendre des mesures afin d’encourager la reconnaissance publique de leur rôle légitime;
    4. Veiller à ce que tous les défenseurs des droits humains au Tchad, exerçant leurs activités légitimes de défense des droits humains, soient en mesure d’opérer sans restrictions ni représailles.

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  • http://www.youtube.com/watch?v=x09MOGJtF-E&feature=email&email=comment_received

     

    Vous n'avez jamais rien compris aux imbroglios d'Elf en Afrique en lisant les comptes-rendus dans la presse ?

    Regardez donc elf, la pompe Afrique, une pièce écrite et interprétée par Nicolas Lambert, de la compagnie Un Pas de Côté. Créée en 2004, rejouée ce printemps, elle sera diffusée le 8 mai sur France Ô à 21h30 et elle est aussi disponible en DVD.

    Durant plus de trois mois, de fin mars à début juillet 2003, Nicolas Lambert a assisté au procès intenté par la compagnie pétrolière Elf à 37 prévenus, jugés pour abus de biens sociaux. Parmi eux, l'ancien PDG Loïk Le Floch-Prigent, Alfred Sirven, André Tarallo, « M. Afrique » et André Guelfi, aka Dédé la sardine.

    De ces notes prises durant ces centaines d'heures d'audition, Nicolas Lambert tire ce qu'on peut appeler une pièce d'utilité publique, tant il éclaircit le véritable enjeu du procès : montrer les rouages de la Françafrique. Durant deux heures, il incarne tour à tour chacun des protagonistes, sans oublier le président du tribunal. C'est truculent comme des dialogues d'Audiard, à une différence près : les propos sont des verbatims.
    Alors on se tord de rire non sans un certain malaise.

    Le malaise devient patent lors des « interruptions de séance » : une femme africaine interprète un chant lancinant rappelant les méfaits du système, soutenu par un austère violoncelle.

    À la fin de la pièce, Nicolas Lambert ne manque pas de rappeler que le système en question n'a fondamentalement jamais été remis en question. Ce n'est pas les récentes événements en Côte d'Ivoire, en Tunisie, en Libye, etc., qui démentiront son propos.
    Elf, la pompe Afrique est le premier volet d'une trilogie sur « l'a-démocracie ».
    "Avenir radieux, une fission français," le deuxième opus, fera l'objet d'une lecture et d'une présentation de chantier le 26 avril au théâtre du Grand Parquet à Paris.


    .....à suivre.....

     

    ..

    http://www.youtube.com/watch?v=x09MOGJtF-E&feature=email&email=comment_received

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  • 12 décembre 2011lien de l'article du site de Survie: http://survie31.over-blog.com/article-madagascar-le-pillage-92309716.html

    Madagascar : le pillage

    L’accaparement des terres en Afrique ne date pas d’aujourd’hui. Elle a commencé avec la colonisation mais le processus s’accélère actuellement avec des sociétés d’investissement qui achètent des terres laissées en friches et profitent de la demande accrue de surfaces cultivables pour spéculer. Le cas de Madagascar est édifiant. Interview de Mamy Rakotondrainibe, présidente du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches (TANY).

     

    Billets d’Afrique (BDA) : Pour quelles raisons Madagascar est-elle particulièrement touchée par l’accaparement des terres ?

    Mamy Rakotondrainibe : Les autorités malgaches cherchent à attirer les investisseurs afin d’obtenir des fonds pour alimenter leurs budgets (sans parler de la corruption). 70% des recettes du budget de l’Etat dépend de l’extérieur depuis plusieurs années. Ceci explique l’intense recherche d’investisseurs à travers le monde avec des offres alléchantes dont les terres agricoles font partie. D’autre part, de nombreuses surfaces sont considérées comme non cultivées, soit parce que la densité de population est faible, soit que l’eau est insuffisante pour des cultures de grandes surfaces. Sur ces terres vivent des familles dispersées ou regroupées en petits hameaux, où elles assurent leur alimentation de subsistance.

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