• ... .. ...ARTICLE DU SITE TCHADANTHROPUS CYBER PRESSE

    La Debyfole après Kadhafi L’an 2011 de l’ère chrétien, le jeudi 20 octobre, reste une date mémorable de l’histoire politique d’Afrique contemporaine. « Le Roi des Rois d’Afrique », est devenu fossile et ses restes nourriront le désert libyen. Les vidéo qui circulent sur la toile et diffusées par les chaines de télévision, marqueront sûrement, les esprits de ceux qui gouvernent mal, par la force et sous la protection de leur Mouammar. Ce despote hautain, arrogant vis-à-vis de son peuple, et imam des dictateurs africains, avait, au vu du monde entier, traité des rats les révoltés de Benghazi et Misurata et qu’ils seront rasé « Zinga-Zinga », se retrouve lui-même, dans un trou à rat. Il fini au comble de la honte et de l’humiliation. C’est un signal ! Et nous croyant musulman diront, à cet effet, Allahou Akbar !

    La fin du guide aura des répercussions sur ses voisins ; et particulièrement le Tchad.

    La politique hégémonique et d’influence sur le Tchad ; du colonel Kadhafi, a eu des périodes propices de 1990 à sa chute. Il a réussi à imposer son valet au pouvoir, au Tchad. Idriss Deby durant tout son règne n’à œuvrer que pour lui, son clan et Kadhafi son protecteur ; sans quoi, il serait lui même tomber. Par conséquent, il s’est évertué d’envoyer des mercenaires à Tripoli, pour réprimer les insurgés en appui à Kadhafi, comme il avait l’habitude de faire librement au Tchad ; et en complicité avec certaines puissances, au Togo, au République Démocratique du Congo, au Niger vers, les années 90…J’en passe.

    Cependant, l’ONG CRISIS GROUP, visible seulement sur internet, vient de publier, encore une fois de plus, un rapport d’expertise politique sur le Tchad. Le contenu est vrai et absolument objectif ; mais, la lecture de menu calme-t-elle la faim ? Donc, on peut affirmer que CRISIS GROUP a publié un rapport escamoté ; nous tchadiens et tchadiennes, demandons tout simplement une alternance démocratique et des vrais élections au Tchad.

    L’opposition politique a exigé et exige toujours, un forum national, réunissant l’ensemble des organisations politiques et de la société civile ; à l’issue de cette conférence de paix et de réconciliation nationale, sera mise en place un gouvernement de transition avec un premier ministre doté constitutionnellement d’un large pouvoir ; ce gouvernement de transition aura pour principale mission, l’organisation des élections libres et transparentes. Ceci, est un schéma résumé de sortie de crise, sans effusion de sang et pacifique. CRISIS GROUP aurait dû mener une action concrète dans ce sens. Ce que vous dites est vrai ; mais qu’avez-vous à proposer comme solution de sortie de crise, après la chute de Kadhafi ? Vos propositions antérieures ne répondent pas à la réalité politique du Tchad ; les accords du 18 août 2007, auxquels vous faites référence, sont caduques.

    Nous tchadiens et tchadiennes avions aussi besoin de la communauté internationale, comme les tunisiens, les égyptiens et les libyens ; pour restaurer la démocratie et les libertés au Tchad. Le prétexte selon lequel, les opposants sont divisés, n’est qu’une fuite en avant. Les divergences politiques, éléments importants de la vie démocratique, si non on n’a pas besoin, de ce système politique.

    La crise économique, sociale et financière a atteint son paroxysme au Tchad. La vie des citoyens lambda est dure ! La hausse des prix des denrées alimentaires, la baisse du pouvoir d’achat, la baisse des exportations et importations…Sont les effets, de la crise économique. Quand à la crise financière les constats sont là ; l’Etat n’arrive pas à financer ses dépenses, les caisses de l’Etat sont vides, les dettes sont impayées et les salaires tombent à compte-goutte. Le peuple tchadien mène une vie effroyable sous ITNO 1er, l’empereur qui s’accapare de la République du Tchad.

    En vérité, les tchadiens et les tchadiennes seront sûrement unis, pour renverser Deby Itno 1er ; si l’occasion démocratique et pacifique se présente.

    Mahamat HASSANE BOULMAYE

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  • L'ex-patron de la sécurité de Le Pen reprend du service en Libye

    article du site http://www.rue89.com/comment/2744975

     

    Pour protéger sa délégation à Benghazi, l'Union européenne a choisi Jean-Pierre Chabrut, ex-responsable du Département protection et sécurité (DPS) du FN.

    A l'hôtel Tibesti de Benghazi, transformé en nid d'espions depuis le début de la guerre en Libye, ils sont nombreux, ces derniers mois, à être venus graviter autour des chefs rebelles du Conseil national de transition (CNT).

    Représentants diplomatiques, membres de l'ONU, de l'Union européenne, hommes d'affaires, humanitaires, ont élu domicile dans cet établissement aux allures post-soviétiques, situé au bord de la Méditerranée et au cœur du fief de la rébellion.


    Jean-Pierre Chabrut (LinkedIn)

    Aux côtés de ces « officiels », il y a également les « officieux », en particulier les agents des forces spéciales ou SMP (pour société militaire privée). Ceux qui assurent leur sécurité. Parmi eux, un personnage surgi d'un passé trouble : Jean-Pierre Chabrut, ex-responsable du Département protection et sécurité (DPS) du Front national.

    Armés jusqu'aux dents

    Pour mieux se fondre dans le paysage, ils ont adoptés des tenues civiles ou empruntent sur le terrain le style combattant à la « Mad Max », propres aux rebelles, et utilisent les mêmes armes que leurs troupes.

    En se promenant au Tibesti, on croise tour à tour des militaires ou policiers réguliers qui se retrouvent à côtoyer les agents des SMP, anciens militaires reconvertis, vigiles et spécialistes de la sécurité, venus leurs donner « un coup de main ».

    Tous sont armés jusqu'aux dents, le CNT qui a reçu des armes leur en distribue, après les fouilles de la frontière égyptienne de Saloum. Des privés viennent ainsi à la rescousse du Groupe d´intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) chargé de la sécurité de l'ambassadeur « extraordinaire et plénipotentiaire » de la République française, Antoine Sivan, et « déblayent le terrain » en amont.

    Les personnalités en visite, comme John McCain, candidat malheureux à la présidentille de 2008 et premier Américain à faire le déplacement, ou Catherine Ashton, Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, y ont également recours. L'Union européenne a placé ses membres en Libye sous la protection de ses agents de l'Eufor (la force opérationnelle de l'Europe), mais pas seulement…

    Jean-Pierre Chabrut, le choix de l'Europe

    L'Union européenne s'est dotée d'un « privé » au profil inattendu. Pour protéger sa délégation, l'Europe a fait un drôle de choix en se tournant vers Jean-Pierre Chabrut.


    Des membres du DPS au défilé du 1er mai 2007 du FN (Marie-Lan Nguyen/Wikimedia Commons/CC)

    L'ancien commandant d'infanterie de Marine, s'était fait connaître lors de son audition en 1999 dans le cadre de l'enquête parlementaire sur l'agissement et le fonctionnement du DPS, après des incidents en marge des manifestations. La confusion avec les forces de police était savamment entretenue par ses hommes, anciens policiers, militaires et vigiles aux crânes rasés.

    Dissout depuis la scission Mégret-Le Pen, le DPS servait d'appareil de renseignement interne pour son président et ressemblait d'avantage à une garde prétorienne qu'à un service d'ordre.

    Chabrut avait succédé à Bernard Courcelle à la tête du DPS. Interrogé par la commission sur ses liens avec Le Pen, Chabrut répondait alors fièrement :

    « Je dépends directement du président, M. Jean-Marie Le Pen, “point-barre” comme on dit à l'armée ! »

    Et lorsqu'il déballait son CV, il avouait à mots couverts avoir fréquenté des membres de la société Groupe onze international (GOI), une SMP qui a changé maintes fois de nom, fondée par Nicolas Courcelle, frère de Bernard, ancien légionnaire parachutiste, garde du corps du marchand saoudien de canons Akram Ojjeh et proche de Bob Denard (le beau-frère des Courcelle, Christian Bègue, était lui le « lieutenant Etienne » aux Comores dans la bande du légendaire mercenaire français).

    Quand GOI recrutait des mercenaires d'extrême droite pour le Congolais Mobutu, Chabrut se chargeait en Angola, pour le compte d'une filiale, la SIA, de la sécurité des agents d'ELF et l'or noir… Depuis, silence radio.

    Un recyclage version « Lawrence d'Arabie »

    Avec le déclenchement de la guerre en Libye, Chabrut se recycle et ne perd pas ses bonnes habitudes, mais cette fois dans une version à la « Lawrence d'Arabie ».

    Sur sa page du réseau social professionnel LinkedIn, Chabrut déclare résider en Egypte, où il serait chargé d'« enquêtes et de sécurité ». Dans ses contacts, un panel de patrons de sociétés de sécurité, d'intelligence économique, de logistique, etc. Ainsi qu'une recommandation personnelle où il vante les mérites d'un ancien policier égyptien.

    Ce dernier se décrit comme un « officier de protection de l'Union européenne ».

    Anciens légionnaires, militaire du 13e RDP (le régiment de renseignements extérieurs), du 13e RPIMA (parachutistes d'infanterie de Marine), anciens de l'Académie de police de Moubarak (dont les policiers sont au chômage technique depuis la chute du président égyptien), Libyens recrutés directement auprès du CNT : Chabrut a reconstitué son équipe.

    Directement armés par le CNT, selon une source proche du conseil, ses hommes naviguent au Tibesti, assurant la protection du bureau de liaison de l'UE, de leurs délégués, et parfois d'Antoine Sivan, le représentant français, murmure-t-on dans l'hôtel.

    Et pour joindre l'utile à l'agréable, il convoite les nouvelles autorités pour décrocher l'immense contrat de la sécurisation de l'or noir, en concurrence avec d'autres, comme le britannique Titon International, ou le français Risk & Co, selon Pierre Martinet.

    « Bouffer à tous les râteliers »

    Les mercenaires et autres barbouzes profitent de l'immense champ libre laissé par la résolution 1973 de l'ONU qui exclue l'envoi de troupes terrestres sur le sol libyen. Les SMP (qataries, anglaises et françaises, principalement) sont venues en nombre proposer leurs services aux différentes institutions et draguer les nouvelles autorités du CNT, « histoire de bouffer à tous les râteliers et de décrocher le maximum de contrats », raconte sans complexe l'un d'eux.

    Cela va de la protection rapprochée à la formation militaire pour une armée à ses débuts, inexpérimentée, en passant par l'apprentissage du maniement des armes – de la roquette Katioucha au missile Milan en un temps record – ou du juteux marché de la sécurisation des pipelines et terminaux pétroliers.

    La présence des SMP relèvait du secret de Polichinelle. Arrivés avant le 17 février, les « chiens de guerre » sont venus renifler ardemment le terrain. On connaissait les déboires de la société française Secopex, avec l'assassinat de son patron, Pierre Marziani, abattu le 11 mai par des balles révolutionnaires, à un check-point, dans des conditions encore obscures.

    Suspectés de jouer un double jeu avec le colonel Kadhafi, après plusieurs voyages effectués par le passé à Tripoli, ils ont dû repartir fissa après un interrogatoire musclé dans une « katiba » (groupe de combattants) de Benghazi où Antoine Sivan serait venu à la rescousse avant d'être accueilli en Egypte par le vice-consul de l'Etat français, selon Pierre Martinet, dans une interview au site Owni.

    La Libye reste un très mauvais souvenir par cet ex-DGSE reconverti (on le connaît pour ses écoutes racontées dans son livre « Un agent de l'ombre », de Bruno Gaccio, pour le compte de Gilles Kaehlin, à l'époque responsable de la sécurité de Canal +).

    Au Tibesti, ils étaient venus courtiser le CNT et les institutions, assuraient des « lifts » pour des journalistes, mais visiblement, d'autres ont pris la relève.

    Désarmer la Libye libre

    La déclaration de la libération de la Libye par le CNT, dimanche, avec la mort du dictateur, qui marquera la fin des opérations de l'Otan, ne mettra pas un terme à l'activité de ces « privés », bien au contraire.

    Après huit mois de conflit, le pays est à reconstruire et le peuple doit être désarmé. Une mission délicate... Et le champ reste libre.

     

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  • article du site: http://www.slateafrique.com/59165/kadhafi-vivant-trop-genant-libye


    Viols français au Rwanda : "Causette" piratée et menacée ?
     

    Un magazine féminin piraté et menacé pour avoir fait ressurgir un sujet qui fâche : des viols perpétrés par des soldats français au Rwanda en 1994 ? Le directeur de publication du magazine Causette (dont nous avions commenté la pimpante première couverture, en mars 2009), Grégory Lassus-Debat, a annoncé ce matin, notamment dans Libération et sur France Info, avoir porté plainte contre X pour "accès frauduleux dans le système de traitement automatisé de données" et pour "suppression de fichier".

    Mercredi dernier, à l'heure du bouclage du dernier numéro (en kiosque aujourd'hui), l'équipe a eu la mauvaise surprise de découvrir, au moment où elle envoyait les articles à l'imprimerie, que presque tous les dossiers informatiques avaient disparu du serveur qui devait les transférer vers l'imprimeur. "Cela ne peut pas être une erreur de manipulation d'un membre de l'équipe, assure à @si le directeur de Causette. L'opération nécessitait six clics de souris, et les fichiers sont très lourds, on ne peut pas les supprimer en une seconde par mégarde." Il estime que la boite mail d'un des membres de la rédaction a pu être piratée : "Nous avons changé de serveur récemment, et l'administrateur réseau nous avait envoyé les nouveaux mots de passe par e-mail."


    Causette - viols français au Rwanda ? - parution de novembre 2011

    Les journalistes ont pu reconstituer le magazine grâce aux versions précédentes de chaque page, encore présentes sur les ordinateurs de la rédaction. "Il y aura sans doute quelques coquilles dans le magazine, parce que nous en avions corrigé certaines directement sur la dernière version, qui a disparu", indique Lassus-Debat. Mais pour quelle raison le magazine aurait-il été piraté ? Tout en répétant ne pas vouloir "verser dans la théorie du complot" et "avoir du mal à en parler car il n'y a aucune preuve", le journaliste rappelle le sujet de la grande enquête du mois : le témoignage de deux femmes rwandaises, qui affirment avoir été violées par des soldats français, lors de l'opération Turquoise au Rwanda en 1994. Leur témoignage est corroboré par d'autres témoins, passés par des camps de réfugiés pendant le génocide rwandais.

    Le magazine a décidé d'enquêter sur place après la venue en France, en juin, de trois femmes portant les mêmes accusations (France Inter leur avait consacré une bonne place). Venues spécialement pour être entendues par la justice militaire française, elles avaient appris la veille de leur audition que le juge avait un problème de santé, et ne pouvait pas les recevoir. Elles sont toujours en attente d’une nouvelle convocation. Causette est donc parti à la recherche d'autres témoignages, et les a trouvés.

    Un autre élément bizarre fait penser à la rédaction que ce sujet sensible pourrait gêner : une des journalistes auteures de l'enquête, basée en Afrique du Sud, a reçu un e-mail étrange. Envoyé depuis la messagerie d'une des deux femmes qui témoignent dans le magazine, il détaillait toutes les circonstances de ses rencontres avec la journaliste, et finissait en espérant que sa mère et sa famille allaient bien. "Et ce, alors que la femme rwandaise ne parle pas un mot de français et est quasiment analphabète !", témoigne Lassus-Debat. Après avoir envoyé en exclusivité son magazine, et témoigné auprès de Libé, France Info, la matinale de Canal+ et Slate, il a répété son histoire aujourd'hui à de nombreux médias, dont l'AFP.

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  • j'ai écris et mis en ligne depuis le début de la révolution arabe beaucoup d'articles mettant en cause la politique de l'OTAN qui ne fait que distordre et récupérer pour mieux la trahir la révolte du peuple Libyen.

     

    Certains ont diffusé partout sur le net les critiques anti Sarko de pro Kadafistes: quelle ironie! 

    Comment peut-on prétendre que Kadafi n'était pas un dictateur imposé par les jeux de pouvoir français? Ainsi des ex gaulistes critiquent la vente de la Libye aux multinationales mais ils veulent la remplacer par la vente de la Libye aux décideurs français comme autrefois. Et si on rejettait le néo colonialisme et si on laissait la libye aux libyens sans l'Otan et sans les anciens  nostalgiques de la Françafrique anti USA?

     

    Je l'ai sans cesse écrit: pendant deux ou trois jours, bien vant l'attaque de l'Otan, Kadafi a commenté heure après heure les évènements de la révolte en disant qu'il était un Dieu et qu'il assassinerait tous les gens , tous les civils de son peuple qui ne lui obéiraient pas, jusqu'au dernier.

     

    J'ai diffusé les articles montrant qui, avec l'Otan,  avait choisi les membres du Conseil National de Transition et comment les droits d'exploitation du pétrole ont été réduits à presque rien au moment de sa reconnaissance.

     

    J'ai montré les articles montrant que les pires ministres anciens kadafistes en faisaient parti, ainsi que des fanatiques ou bien des anciens collaborateurs des Lobbies du pétrole.

     

    Aujourd'hui les langues se délient au sujet de l'assassinat de Kadafi: ce dictateur allait, bien sûr, représenter un grand danger pour la politique française car il a été un de leurs alliés les plus corrompus.

     

    voir l'article suivant: http://epervierbleu.eklablog.com/kadhafi-vivant-trop-genant-a20827968

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  • source de l'article: http://www.slateafrique.com/59165/kadhafi-vivant-trop-genant-libye

    Kadhafi vivant, trop gênant

    La France et les Etats-Unis voulaient éliminer Kadhafi, car un procès devant la Cour Pénale Internationale aurait été gênant, selon les révélations du Canard Enchaîné du 26 octobre.

    Selon l’hebdomadaire satirique français, un colonel du Pentagone aurait confié aux services secrets français le 19 octobre qu’il était impossible de «manquer» Kadhafi, avant d’ajouter que le laisser en vie ferait de lui «une véritable bombe atomique».

    Au lendemain de ce coup de fil, Paris et Washington auraient donc participé à la chasse au dictateur, non seulement en bombardant le convoi de 75 voitures dans lequel il fuyait, avec un drone américain Predator et un Mirage 2000-D français, mais aussi envoyant sur place une unité spéciale française pour assister celles du Conseil National de Transition (CNT). En effet, selon des officiers du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ou encore le Service action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), une cinquantaine de militaires du Commandement des opérations spéciales (COS) étaient présents à Syrte pour «‘traiter’ le Guide libyen et les membres de sa famille» (selon le jargon d’un officier du CPCO). Le rôle exact de ces forces spéciales n’est pas clair, mais certains de ses membres auraient été témoins du lynchage de Kadhafi. Hypothèse avancée par l’abondance de détails racontés par un officier des renseignements militaires:

    «Il est capturé vivant par des combattants surexcités. La foule scande 'Allah Akbar' à pleins poumons, le menace de ses armes et se met à le tabasser pendant que d’autres combattants, qui peinent à prendre le dessus, crient de le maintenir en vie.»

    La mort par balles du dictateur libyen, le matin du 20 octobre, aurait été un soulagement pour les services français et américains, comme en témoigne les propos d'un diplomate français:

     «La peine de mort n’était pas prévue par les résolutions de l’ONU qui ont transmis à l’Otan d’intervenir. Mais il ne faut pas jouer les hypocrites. A plusieurs reprises, des avions français et britanniques avaient déjà tenté de liquider Kadhafi en bombardant certains de ses repaires, à Tripoli, ou en détruisant l’un de ses bureaux».

    Le diplomate ajoute que dans l'éventualité d’un procès international,

    «ce nouvel ami de l’Occident [Kadhafi] aurait pu rappeler ses excellentes relations avec la CIA ou les services français, l’aide qu’il apportait aux amis africains de la France, et les contrats qu’il offrait aux uns et aux autres. Voire plus grave, sait-on jamais?»

    Lu sur le Canard Enchaîné, France Info

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