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    Anonymous promet une Révolution 404Le 25 avril 2012

    À Tunis, des Anonymous partent en guerre contre le parti islamiste Ennahda au pouvoir, en appelant à lancer une "Révolution 404". Le collectif appelle à une grande manifestation le 1er mai prochain dans les rues de la capitale. Ils exigent que le gouvernement renonce à son projet de loi visant à remettre au goût du jour la surveillance et la censure sur Internet et dans les médias.

    Après la publication sur le web de 3 500 courriels provenant des boîtes mails de membres du Gouvernement transitoire tunisien, des Anonymous lance un ultimatum au pouvoir en place.
    Le collectif de hackers appelle la population à manifester le 1er mai, avenue Habib-Bourguiba à Tunis. Des Anonymous déclarent une “guerre ouverte” aux salafistes tunisiens qu’ils accusent de s’être fournis en armes via la Libye fin 2011. La manifestation devrait remonter l’avenue jusque devant le ministère de l’Intérieur.

    L’objectif annoncé est de convaincre le Gouvernement transitoire de faire marche arrière sur le projet de lutte contre la cybercriminalité qui prévoit un contrôle accru d’Internet. Le projet est en marche. Le Gouvernement souhaite maintenir et réformer l’Agence tunisienne d’Internet, déjà en fonction sous Ben Ali et annonce la création de commissions chargées d’assurer la sécurité “des tunisiens sur l’Internet“. Ces dernières, qui accueilleront des spécialistes des télécoms formés au ministère de l’Intérieur, sont perçues comme un retour à l’ère de la censure. Des Anonymous ont indiqué à OWNI posséder des preuves accréditant une telle hypothèse :

         Nos investigations ont confirmé qu’il s’agit d’un stratagème mis en place par le ministère de l’Intérieur en date du 29 Mars 2012 afin de contrer toute opposition au parti Ennahda. Ce plan n’a pour but que de reprendre la main sur internet, puis [sur] les médias, [et] donc contrôler à nouveau ,comme à l’ère de Ben Ali, les libertés d’expression.              


    Le terme de cybercriminalité, à l’image du terrorisme, reste toujours flou. Il peut signifier une amélioration de la sécurité des sites Internet publics pour limiter les attaques informatiques et le pillage d’informations sensibles comme il peut, a contrario, concerner les échanges d’informations sur la toile (activités sur les réseaux sociaux, emails, sites visités etc…).

    Avant Révolution de Jasmin, la censure de l’Internet tunisien était répandue et exercée par Ammar 404. Un mystérieux flic du web souvent associé à l’Agence tunisienne d’Internet sans laquelle il n’aurait pu agir sur les sites portants “atteintes aux bonnes moeurs”. Le dispositif de cyber-répression pouvait consister à intercepter des emails de citoyens tunisiens et disposait de moyens techniques suffisants pour filtrer la quasi-totalité de l’Internet du pays, l’un des plus actifs d’Afrique du Nord.

    Au cours des années Ben Ali, des centaines de blogs et de pages web ont ainsi été fermés parce qu’ils défiaient le régime et ses dirigeants. C’est en référence à Ammar 404 que les Anonymous ont intitulé leur opération la “Révolution 404″

    La mobilisation du peuple tunisien voulue par des Anonymous intervient dans un contexte houleux. Malgré la décision, début avril, par le ministère de l’Intérieur, d’autoriser à nouveau les manifestations sur l’axe principal de la capitale, Human Rights Watch considère l’acte encore “insuffisant pour protéger le droit de rassemblement et de réunion” et pointe du doigt “l’usage excessif de la force contre les manifestants“.

    D’autant que plusieurs affaires judiciaires sur fond de religion sont en cours dans le pays. Le procès de Nabil Karoui, directeur de la chaîne Nessma TV, pour “atteintes aux valeurs du sacré” qui avait repris depuis le 19 avril, vient d’être reporté au 3 mai prochain.

    Il est accusé d’avoir autorisé, en octobre 2011, la diffusion du film d’animation “Persepolis”, primé à Cannes en 2007, où dieu est représenté sous les traits d’un vieil homme à la barbe blanche. Le film avait suscité de vives réactions au sein de la population donnant lieu à des émeutes puis à un sit-in depuis le 2 mars dernier qui s’est achevé récemment.

    Fin mars déjà, des peines de sept ans d’emprisonnement avaient été prononcées à l’encontre de deux Tunisiens pour publication de documents “de nature à nuire à l’ordre public ou aux bonnes moeurs“. Lesquels caricaturaient la biographie et l’image du prophète Mahomet.

    Le statut des médias nationaux fait également débat dans le pays. Dans un communiqué, l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (Inric) a indiqué son désaccord quant à la “privatisation des médias publics”.

    Cette réaction intervient quelque jours seulement après des déclarations à la presse de dirigeants du parti islamiste Ennahda, première force politique du pays, exprimant l’intention de “prendre des mesures radicales dans le domaine de l’information”. Rached Ghannouchi, président d’Ennahda, majoritaire à l’Assemblée constituante, s’est interrogé dans une récente interview “pourquoi les régimes démocratiques maintiendraient-ils des médias officiels ?” avant d’accuser ces mêmes médias de “comploter contre la volonté du peuple“.

    L’Inric rappelle que les médias de service public participent “grâce à leur indépendance et à leur neutralité à l’égard de tous les centres de pouvoir” au jeu démocratique consistant “à développer la conscience du citoyen”.

    De son côté, Anonymous n’a pas l’intention de faire marche arrière sur la question du contrôle du web par le Gouvernement :

          Ce peuple qui a dit non a Ben Ali , ce peuple qui a créé le Printemps Arabe, ce peuple qui a pleuré le jour où l’on a touché à son drapeau, n’acceptera plus jamais la soumission.                  


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    A l'invitation de Sarkozy, Idriss Déby Itno, Chef de l'État tchadien est à Paris puis à Marseille.

    Les derniers soutiens du Président sortant se mobilisent ! Certes le prétexte est une cause noble : Sauvez le lac Tchad, mais ce n'est malheureusement qu'un prétexte !

    Idriss Déby Itno est au pouvoir depuis 21 ans, Deux longues et terribles décennies durant lesquelles,le peuple tchadien a souffert dans une indifférence quasi-totale, les affres d'une des dictatures les plus implacables en Afrique. Frauduleusement réélu » avec le seul soutien de la France de Sarkozy l'an dernier, Idriss Déby Itno, continue les actes de répression.

    Assassinats des défenseurs des droits de l'homme ou des leaders politiques dont les plus emblématiques sont les meurtres de Me Joseph Behidi, Président de la Ligue Tchadienne des Droit de l'Homme le 16 février 1992 et du Prof. Ibni Oumar Mahamat Saleh, Secrétaire Général du PLD et Porte Parole de la Coordination des Partis Politique pour la Défense de la Constitution (CPDC) en février 2008, modification de la Constitution et fraudes électorales pour pérenniser son pouvoir, musellement de la presse, arrestations arbitraires, exécutions extra judiciaires, détournement des deniers publics, mercenariat etc.

    Un climat politique exécrable doublé logiquement dans ces conditions, d'une situation socio économique insoutenable. Aujourd'hui, il s'en prend encore aux opposants qui continuent à se battre! Le député de l'opposition Gali Ngoté Gata placé en garde à vue pour complicité de braconnage !!! Avant c'est l'immunité parlementaire dont la levée est demandée de Saleh Kedzabo de l'Union Nationale Pour la Démocratie et le Renouveau, candidat d'opposition à la dernière présidentielle.

    L'exaspération de la population est à son comble et elle n'hésite plus à sortir dans la rue malgré l'impressionnante armada du régime, l'armée est en état insurrectionnel larvé, les Institutions Internationales après avoir porté à bout de bras le régime, jettent l'éponge et dénoncent sans ambages la faillite économique d'un système gangrené par une corruption galopante, un clientélisme et une mauvaise gouvernance exacerbés.

    Le pouvoir de Déby Itno est à bout de souffle.

    Le seul verrou qui persiste et semble résister à toutes les épreuves du temps, s'avère être l'indéfectible soutien des autorités françaises au dictateur tchadien.

    Il est temps que ca change !

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  • Areva en Afrique, Une face cachée du nucléaire français

     

    Areva en Afrique,

    Une face cachée du nucléaire français

     

    Areva-en-Afrique_Affiche-A3-copie-1.jpg

    Contrecarrant « le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire », puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire provient depuis longtemps et pour une large part du sous-sol africain, Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent un uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales.

     Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva obtient un tiers de son uranium au Niger, qui reste pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain.

      L’entreprise a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’État français, mais aussi sur l’appui des réseaux les moins ragoûtants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage, en échange de leur soutien politique et militaire aux régimes autoritaires amis. L’auteur dévoile enfin les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne viennent pas ternir une image de marque qu’elle voudrait immaculée, alors que « l’Afrique sera dans les années à venir le coeur de [son] activité ».

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  • Cinq vidéos pour comprendre pourquoi l'Afrique noire est dans un tel état...

     

    Françafrique, la Raison d’Etat 1/5

    17:39


    Françafrique, la Raison d’Etat 1/5 par Super_Resistence

    Françafrique, la Raison d’Etat 2/5

    17:40

    Françafrique, la Raison d’Etat 3/5

      16:30

    Françafrique, la Raison d’Etat 4/5

    15:47

     Françafrique, la Raison d’Etat 5/5

    15:02

     

    La conclusion parle d'une Afrique aux mains des grands lobbies mondiaux et la fin du monopole colonisateur français, Sarkozy devenant un VRP... Pourtant c'est écrit avant la révolution du printemps, l'élection  récente en Côte d'Ivoire avec l'armée française dans les sousterrains du palai présidentiel, la mascarade* en France à Noël 2011 avec Bolloré  et Total , avec la candidature d'Abdoulaye Wade, âgé de 86 ans, ce 26 février ( dont le fils étit récemment un favori de l'Elysée) et les répressions dans la violence des révoltes dans les rue.

    *voir l'"Opération 24 jours pour 24 enfants" parrainée par TOTAL et BOLLORE

    •  TOTAL : Pollution par le pétrole, dans le Delta du Niger, Nigeria "Telle est l’action concrète des groupes pétroliers dont Total fait partie" (cf le rapport  d’Amnesty International )
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  • docteur de l'université d'Orléan, enlevé par un dictateur: pétition pour demander à la France de ne plus couvrir...http://smf4.emath.fr/PetitionIbni/

    "Ibni Oumar Mahamat Saleh avait fait toutes ses études supérieures à Orléans. Il était docteur de l’université d’Orléans. Il était à l’initiative d’échanges inter-universitaires entre la France et le Tchad. Il était aimé et respecté de tous ses collègues et amis. Sa mort est une perte immense."

     voir ci dessous la pétition demandant que la vérité soit faite sur son enlèvement car des dossiers sont classés secret défense par le gouvernement français

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