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ou "le franc CSA, outils du contrôle de l'ombre"
article de http://survie.org/, parmi différents dossiers toujours d'actualité!
Le franc CFA, un outil de contrôle politique et économique sur les pays africains de la zone franc
La zone franc et le franc CFA, un système hérité de la colonisation
La zone franc et sa monnaie le franc CFA constituent le seul système monétaire colonial au monde à avoir survécu à la décolonisation. La mise en place progressive de ce système est le résultat de choix stratégiques de la France mettant l’entreprise de colonisation au service des intérêts économiques français. Les monnaies africaines sont supprimées et des banques privées appartenant aux colons mais contrôlées par la France sont créées.
La puissance coloniale exploite les matières premières des colonies pour alimenter l’industrie française et utilise les colonies comme débouchés pour les produits français. Suite à la crise de 1929, la France accentue son repli sur l’empire colonial pour protéger son économie et son commerce extérieur. La création de la zone franc en 1939 offre le moyen de pérenniser cette stratégie : les échanges avec des pays extérieurs à la zone franc sont interdits, ce qui cimente les liens économiques et commerciaux entre la France et son empire. La monnaie franc CFA (Colonies Françaises d’Afrique) est quant à elle créée en 1945 afin que la dévaluation du franc français au sortir de la guerre n’affecte pas les marchés des possessions africaines de la France. Celle-ci conserve ainsi le leadership dans le commerce extérieur des colonies et réaffirme sa suprématie sur son empire.
Au moment des indépendances, la quasi-totalité des anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne décide de rester dans le giron de la France en signant des accords de coopération monétaire et en adhérant de ce fait à la zone franc. Le franc CFA est d’ailleurs renommé franc de la Communauté Française d’Afrique en 1958. Mais la Guinée refuse cet assujettissement monétaire et sort de la zone franc dans un coup d’éclat. Le président Sékou Touré veut une réelle indépendance politique et économique pour la Guinée, et pour ce faire crée le franc guinéen et quitte la zone en 1960. Au Togo, ancienne colonie allemande membre de la zone franc depuis 1949, des voix s’élèvent également contre le franc CFA en la personne du président Sylvanus Olympio. La sortie de la zone est prévue pour 1963 mais Sylvanus Olympio est assassiné juste avant que l’indépendance monétaire du pays ne soit acquise. Ce n’est que dix ans plus tard, en 1973, que la zone connaît de nouvelles modifications avec la sortie de la Mauritanie et de Madagascar.
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Chers amis,
Le Congrès des États-Unis débat en ce moment d'une loi qui lui donnerait le pouvoir de censurer l'Internet mondial en instaurant une liste noire qui pourrait inclure YouTube, WikiLeaks et même Avaaz!
Si cette nouvelle loi entrait en vigueur, Les États-Unis pourraient obliger les fournisseurs d'accès à Internet à bloquer tout site suspecté de violer la législation sur le droit d'auteur ou sur les marques, ou de ne pas suffisamment contrôler l'activité de ses utilisateurs. Comme une très grande partie des serveurs et installations de l'Internet mondial est située aux États-Unis, leur liste noire s'attaquerait à l'Internet libre pour nous tous.
Le vote est attendu d'un jour à l'autre, mais nous pouvons contribuer à arrêter cette attaque. Des membres du Congrès font tout pour défendre la liberté d'expression et nous indiquent qu'un tollé mondial pourrait renforcer leur position. Faisons résonner nos voix des quatre coins du monde et lançons de toute urgence une pétition mondiale sans précédent appelant les décideurs aux États-Unis à rejeter le texte et à stopper la censure d'Internet. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition, puis diffusez-la aussi largement que possible, notre message sera remis en mains propres à des membres clés du Congrès des États-Unis avant le vote décisif.
http://www.avaaz.org/fr/save_the_internet_fr/?vl
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.....article à lire sur: http://www.rue89.com/rue89-eco
(De Boston) L'économie américaine est à nouveau minée par un problème de dette. Cette fois-ci, ce sont les étudiants qui sont directement visés, avec une dette globale de mille milliards de dollars en 2010.
C'est le chiffre que donne la réserve fédérale new-yorkaise pour la dette issue des prêts bancaires des universitaires : un record.
Selon le College Board, un groupe d'intérêt des universités, les étudiants empruntent deux fois plus qu'il y a dix ans (taux d'inflation inclus).
Une situation qui ne peut que s'aggraver : aux Etats-Unis, la plupart des étudiants doivent financer eux-mêmes leurs études et le coût de l'éducation continue à fortement augmenter. Sans autre choix que de cumuler des crédits pour paradoxalement assurer leur avenir, ils peuvent s'endetter pour plusieurs dizaines de milliers de dollars chaque année.
Pas le droit à l'erreur
Cette spirale est d'autant plus intenable que les étudiants doivent commencer à rembourser leur emprunt une fois le diplôme obtenu. Cela quelles que soient les difficultés que peut rencontrer le débiteur.
Même en cas de faillite personnelle, cette dette ne s'efface pas, contrairement aux autres types de dette. Alisa Cunningham, chercheuse à l'Institute for Higher Education Policy à Washington, confie :
« Les conséquences sont tellement graves que les étudiants n'ont pas le droit à l'erreur. »
Or, avec un taux de chômage avoisinant les 9% aux Etats-Unis, de nombreux diplômés ne peuvent pas rembourser leur emprunt. En 2009, 8,8% d'entre eux étaient en défaut de paiement contre 6,7% deux ans plus tôt.
Le pire marché de l'emploi
Un business juteux et sur le long terme pour les organismes de crédit qui n'a pas échappé à certaines universités : elles sont de plus en plus nombreuses à développer des entreprises rentables de prêts sur le dos des étudiants.
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Bombe à retardement à la Bank of America ?
Pendant que l'Italie et la Grèce faisaient la une des médias, une banque américaine présentait une facture de risques plus importante que celle des deux pays réunis : Bank of America Merrill Lynch, analyse le site suisse Bilan.ch.
Il ajoute :
En effet, trois ans après avoir bénéficié d'un sauvetage de 45 milliards de dollars, BofAML, dont la note de crédit a été rétrogradée par Moody's le 21 septembre, a dû trouver rapidement, avec les régulateurs, une solution face à l'explosion des risques de son portefeuille de dérivés. Jusque-là, officiellement, on considérait que BofAML et Citigroup avaient remboursé au Trésor l'intégralité des prêts qu'il leur avait consentis en catastrophe en 2008, et ce avec intérêts. Et officiellement, on considérait que les banques américaines avaient passé avec succès les « stress tests » (tests de résistance) de l'administration Obama en février 2010. Mais depuis 2011, les risques posés par les contrats de dérivés émis par la banque d'affaires (Merrill Lynch) n'étaient plus adéquatement couverts.
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Bourgi balance Chirac et Villepin aux juges. Selon le « procès-verbal » de son audition obtenu par « Mediapart », l'ancien monsieur Afrique, Robert Bourgi, a livré les noms de cinq officiels africains qui auraient apporté près de 20 millions d'euros à l'« Elysée » sous Chirac. Il a aussi précisé la remise par le président de Guinée-Equatoriale d'un million d'euros à Dominique de Villepin, place Beauvau. Source : « Mediapart ».
( …) Questionné sur « les personnes qui convoyaient l'argent », M. Bourgi a répondu qu'il s'agissait « de ministres dépositaires de la confiance du chef de l'Etat (ndlr - africain) ». Puis il a précisé, pays par pays, quels avaient été ces mystérieux porteurs de valises : « Pour le Gabon, Pascaline Bongo, directeur de cabinet de son père, Jean-Marie Adze, ambassadeur du Gabon à Paris, Eugène Allou, directeur du protocole présidentiel du président Gbagbo, président de Côte d'Ivoire, Salif Diallo, ministre de l'agriculture à l'époque du président Comparoé, du Burkina Faso, et Jean-Dominique Okemba, conseiller spécial du présidentSassou N'Guesso et son neveu ».
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