• URGENT France, Douze députés Burkinabè demandent aux parlementaires français une commission d’enquête parlementaire pour élucider l’assassinat de Sankara

    CETTE VIDEO EST TRES CELEBRE TANT ELLE A MARQUE L'ENSEMBLE DES AUDITEURS, DIFFICILE DE NE PAS RIRE FACE à L'HUMOUR ET AU BON SENS DE CE VISIONNAIRE 

    peu de temps après le succèsde ce discour mémorable, il était assassiné  ...avec l'appui du gouvernement français.

    La France ici il l' interpelle pour une fraternité et en rappellant que ceux qui exploitent les peuples africains sont ceux qui exploitent le peuple français



    Discours de THOMAS SANKARA a ADDIS ADEBA par romsiten

     

    Douze députés Burkinabè demandent aux parlementaires français une commission d’enquête parlementaire pour élucider l’assassinat de Thomas Sankara.

     

    Depuis octobre 2007, soit depuis plus de 13 ans, des procédures judiciaires ont été lancées au Burkina Faso pour que soit élucidé l’assassinat de Thomas Sankara à travers le comité International Justice pour Thomas Sankara. Devant les tergiversations de la justice burkinabé, une procédure avait été lancée auprès du comité des droits de l’homme de l’ONU.

    Discours de THOMAS SANKARA a ADDIS ADEBA par romsiten

     

    En avril 2006, le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, saisi par le Collectif Juridique de la Campagne internationale Justice pour Thomas Sankara (CIJS) au nom de la famille, donnait raison aux plaignants et, demandait à l’Etat burkinabé d’élucider l’assassinat de Thomas Sankara, de fournir à la famille les moyens d’une justice impartiale, de rectifier son certificat de décès, de prouver le lieu de son enterrement, de compenser la famille pour le traumatisme subi, et de divulguer publiquement la décision du comité.

    Le 21 avril 2008, le comité des droits de l’homme de l’ONU, en contradiction totale avec la décision précédente a clos le dossier sans qu’une enquête n’ait été diligentée.

    Une nouvelle procédure a été lancée en octobre 2009 pour demander le relevé des empreintes génétiques du corps présumé de la tombe présumée de Thomas Sankara. L’Etat en a rejeté la demande.

    Parallèlement à ces procédures lancées devant la justice burkinabé, des documentaires, des articles de presse et des témoignages évoquent la responsabilité de la France dans cet assassinat.

    En décembre un collectif d’associations lance une nouvelle campagne intitulé « Justice pour Thomas Sankara Justice pour l’Afrique » appuyée par un appel (voir à l’adresse http://www.thomassankara.net/spip.php?article866) qui réclame notamment l’ouverture des archives de plusieurs pays dont la France. Cet appel a été signé par 6600 personnes et a déjà reçu le soutien de nombreuses personnalités, associations en provenance de différents pays. On note en France la signature des partis NPA, Les Verts Europe Ecologie, PCF et Parti de Gauche aux côtés de très nombreuses associations et personnalités.

    La lettre demande l’ouverture une enquête parlementaire. Elle est déjà parvenue aux présidents du Sénat, de l’Assemblée Nationale et des différents groupes parlementaires. Les initiateurs de la pétition ont entamé des démarches avec certains parlementaires français afin que soit maintenant demandée officiellement l’ouverture d’une information parlementaire, la première étape vers une éventuelle commission d’enquête parlementaire.


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    Cette lettre, datée du 26 avril 2011, sous l’égide du Chef de l’opposition, M. Benéwendé Sankara, Président de l’UNIR PS, mais aussi avocat de l’a famille Sankara, est signée par douze députés issus de différents partis. On trouve parmi les signataires, M. Arba Diallo, arrivé second aux dernières élections présidentielles avec 8% des voix, M. Sankara étant 3ème avec 6%.

    Le parlement français doit maintenant prendre ses responsabilités. L’acceptation d’une telle enquête serait un geste fort d’amitié envers le peuple burkinabé qui s’est soulevé pendant près de 2 mois et demi contre le régime, particulièrement les jeunes, auprès de qui Thomas Sankara est très populaire,

    Vous trouverez à l’adresse http://www.thomassankara.net/spip.php?rubrique55 une liste de lien vers tous les documents rendant compte de l’affaire Thomas Sankara et du combat mené pour qu’émerge la vérité et que soit mis fin à l’impunité au Burkina Faso.

     

     

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    1
    Epervierbleu Profil de Epervierbleu
    Dimanche 15 Mai 2011 à 17:08

    vu danshttp://www.nbiou.com/international/thomas-sankara-assassine-le-15-octobre-pour-un-discours-trop-courageux/

    Thomas Sankara assassiné le 15 octobre pour un discours trop courageux

    Posté le : 15-10-2009 | Par : Baptiste| Dans : National et International

    1

     

    Je ne vais pas vous faire une présentation complète de Thomas Sankara, ni même faire le tour et les détours de tout ce qui se dit sur lui à travers les livres ou sur la toile, pour ça, il existe déjà un site: www.thomassankara.net.

    thomas_sankara_website

    Ce billet va tout « juste » me permettre de vous montrer la première partie du discours incontournable du feu Thomas Sankara, à propos de la dette et pour l’unité africaine. Il sera assassiné à peine quelques mois après. Un discours à découvrir ou redécouvrir en hommage à sa mort, le 15 octobre 1987. 


    Sankara dette Sommet OUA Addis Abeba (part1)
    par Baptiste_L06

    Un petit extrait de wikipédia pour cerner l’homme, pour les gens qui ne le connaîtraient pas encore:

    « Thomas Isidore Noël Sankara est considéré par certains comme le Che Guevara africain. C’était un militaire et un homme politique panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé qui consacra toute sa vie à l’Afrique. Il incarna et dirigea la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu’à son assassinat lors d’un coup d’État qui amena au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Il a notamment fait changer le nom de la Haute-Volta, issu de la colonisation, en un nom issu de la tradition africaine le Burkina Faso, le pays des hommes intègres et a conduit une politique d’affranchissement du peuple burkinabé jusqu’à son assassinat. Son gouvernement entreprit des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l’éducation, l’agriculture et le statut des femmes. »

    Le discours en Éthiopie, le 29 juillet 1987, au Sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine, à Addis-Abeba est mémorable pour de nombreuses raisons. Nous n’allons pas tous les énumérer mais nous attarder sur le fond en résumé très brièvement les points abordés lors de ce discours:

    • Les origines de la dette : « les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme »; « ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique »; « les colonisateurs ce sont transformés en assistant technique. En fait on devrait dire qu’ils ce sont transformer en assassins technique »;
    • Le remboursement de la dette : « si nous ne payons pas, ces bailleurs de fond ne mourront pas, soyons en sûr. Si nous payons, c’est nous qui allons mourir, soyons en sûr également »; « ils ont joué ils ont perdu, c’est la règle du jeu, la vie continue »; « nous ne pouvons pas rembourser la dette car nous ne pouvons pas la payer »;
    • La dette de sang: « le plan africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes Hitlériennes lorsque leur économie était menacée, leur stabilité était menacée. »;
    • L’origine de la crise : « les masses refusent que les richesses soient concentrées entre les mains de quelques individus »; « il y a crise parce que quelques individus déposent dans des banques à l’étranger des sommes colossales »; « non nous ne pouvons pas être complice, non nous ne pouvons pas accompagner ceux qui sucent le sang de nos peuples »;
    • Création du club d’Addis Abiba : « nous entendons parler du club de Rome, club de Paris, (…) club des sept, club des cent, … »; « ceux qui veulent exploiter l’Afrique, sont ceux qui exploitent l’Europe, nous avons donc un ennemi commun »;

    Le fait que Sankara fut assassiné le 15 octobre 1987, seulement quelques mois après, accentuera le fait que son discours tapait dans le mile. Relisez bien les points qu’il abordait, regardez de qui il parlait, qui était en place à l’époque, rappelez-vous…

    Hommage à Thomas Sankara.

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