• AREVA La bombe de l'ex patrone d'Areva , dénonciation du technicien et réalité du racisme Géopolitique

    ça bouge!  je tombe sur trois articles sympas qui donnent des indices sur le vrai visage du nucléaire français

    1) AREVA & TOTAL 3 - Ben Moubamba dénonce le Racisme Géopolitique


     

     

     

     


    2) LA BOMBE:

    Sarkozy, Kadhafi et le nucléaire : l’ex-patronne d’Areva balance

    Anne Lauvergeon, débarquée de la présidence d’Areva en juin 2011, se lâche dans un entretien à L’Express. Contre son grand rival Henri Proglio, patron d’EDF, mais aussi contre Nicolas Sarkozy, qui aurait envisagé de vendre un réacteur nucléaire au colonel Kadhafi.

    Ancienne collaboratrice de François Mitterrand, elle avait été nommée à la tête de Cogema, le futur Areva, en 1999, par Dominique Strauss-Kahn. Ses liens avec le PS n’ont pas empêché Nicolas Sarkozy de lui proposer un ministère en 2007, « celui que je voulais », affirme-t-elle :

    « Il ne composait pas un gouvernement, il recrutait pour un casting ! Je remplissais nombre de cases : femme, monde économique, industrie, international, Mitterrand, moins de 50 ans... et Areva libérée. »

    Anne Lauvergeon avait préféré rester à Areva et garder la main sur la politique nucléaire française. L’arrivée d’Henri Proglio à la tête d’EDF a changé la donne. En 2010, Nicolas Sarkozy a arbitré entre les deux rivaux : désormais, le vrai patron du nucléaire, ce serait Henri Proglio.

    « De quoi nous aurions l’air maintenant ! »

    Fukushima avait laissé à Anne Lauvergeon l’espoir de rester en place : selon elle, cet accident nucléaire confirmait le bien-fondé de sa stratégie, notamment du choix controversé de l’EPR, un réacteur plus coûteux mais censé être plus sûr. L’Etat a préféré l’écarter, la remplaçant par son directeur général délégué.

    Aujourd’hui, Anne Lauvergeon accuse Nicolas Sarkozy d’avoir « laissé s’organiser un système de clan, de bandes et de prébendes » :

    « Saura-t-on un jour pourquoi le patron d’EDF a eu ainsi table ouverte à l’Elysée durant tout ce quinquennat ? [...] Pour se sentir aussi fort, il fallait bien qu’un axe d’airain se constitue, fait de politiques et d’intermédiaires afin de servir ses intérêts. »

    Selon l’ex-patronne d’Areva, ce « clan » envisageait « de vendre du nucléaire à des pays où ce n’est pas raisonnable », et notamment à la Libye de Mouammar Kadhafi :

    « Moi, qui aurais dû pousser à la vente, je m’y opposais vigoureusement, et l’Etat, censé être plus responsable, soutenait cette folie. Imaginez, si on l’avait fait, de quoi nous aurions l’air maintenant ! [...] Pourtant, quelle insistance ! A l’été 2010, j’ai encore eu, à l’Elysée, une séance à ce sujet avec Claude Guéant et Henri Proglio... »

    Anne Lauvergeon l’avait déjà admis dans Le Monde : elle « apprécie » François Hollande. Mais, promet-elle, ce règlement de comptes n’a rien à voir avec la présidentielle et les postes qui pourraient s’ouvrir à elle en cas de victoire de la gauche...

    3) Nucléaire: Un ancien technicien d'Areva dénonce le manque de sécurité à la Hague

     

     
    L'usine Areva de La Hague le 4 mars 2009

    L'usine Areva de La Hague le 4 mars 2009 Mychele Daniau AFP/Archives

    PLANETE - Guislain Quétel, retraité de l'usine Areva, affirme que les quatre piscines de la Hague; chargées du refroidissement des combustibles, sont très mal protégées...


    Trois mois après la catastrophe de Fukushima, un technicien retraité de l'usine Areva de La Hague a provoqué des remous cette semaine en se présentant publiquement devant une commission officielle pour dénoncer la sécurité «insuffisante» du site, un des plus riches en matières radioactive au monde.

    «La région ne doit pas être sacrifiée pour le bien être de la collectivité nationale», a lancé mercredi Guislain Quétel, 66 ans, dont 35 consacrés à la protection des salariés de La Hague contre les radiations.

    Le technicien a tenté de convaincre mercredi la commission locale d'information (CLI) du site, qui regroupe élus locaux, experts, syndicats et associations, de faire construire une «cathédrale de béton» contre les éventuels projectiles, par avion ou tir de mortier depuis la campagne environnante.

    L'équivalent de 100 réacteurs

    Tous les combustibles irradiés de France sont immergés dans les quatre piscines de La Hague avant d'être retraités par Areva. Or les installations «ne sont couvertes que par un simple bardage métallique», a argumenté le technicien, ancien syndicaliste CFDT.

    Les piscines contiennent l'équivalent en rejets radioactifs potentiels de 100 réacteurs, si un projectile explosif les atteint, «là, c'est pire que Fukushima» dit l'ancien radioprotectionniste.

    Par comparaison, sur le chantier voisin de Flamanville, où se construit le nouveau réacteur EPR et avec sa piscine pour immerger les combustibles dès leur sortie, «on nous parle d'une coque résistant à la chute d'un avion gros porteur», souligne Guislain Quétel.

    Surnommé le «curé de la radioprotection»

    Lors de la réunion de la CLI, le radioprotectionniste a parlé d'un ton parfois hésitant face à un public loin d'être acquis mais avec le verbe précis de l'orateur convaincu de connaître son sujet mieux que ses auditeurs.

    Son intervention publique a fait l'objet de «tergiversations», selon la présidence de la CLI.

    Le bureau chargé de l'ordre du jour lui a d'abord refusé la tribune et il a fallu que des membres de la CLI comme Greenpeace ou la chercheuse au CNRS Monique Sené envoient un courrier commun de protestation.

    «On a voulu m'interdire de parler par crainte que je ne fasse le jeu des antinucléaires», dit Guislain Quétel.

    Dans les années 90, ses prises de positions lui avaient valu le surnom de «curé de la radioprotection» au sein de l'entreprise. «Lorsque j'avais alerté le PDG de l'époque Jean Syrota puis évoqué ces questions dans un documentaire diffusé sur Canal +, j'ai été progressivement mis en quarantaine de la CFDT», raconte-t-il.

    «Des systèmes de refroidissement à l'air libre, ça interpelle»

    Parti en retraite en 2001, le technicien a décidé de renouer avec le militantisme après la catastrophe de Fukushima, poussé par «des amis comme Jean-Claude Zerbib» ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) qui cosigne le résumé écrit de son exposé.

    Après son intervention devant la CLI, les élus locaux interrogés par l'AFP ont réagi avec mesure. «Quand on entend que les systèmes de refroidissement sont à l'air libre, ça interpelle», a simplement commenté le président de la CLI le conseiller général DVD Michel Laurent sans vouloir parler d'insuffisance.

    La CLI qui planche depuis Fukushima sur la sûreté du site doit formuler des questions ou des recommandations au second semestre.

    «Pas un scoop» pour Areva

    Côté Areva, le directeur adjoint Roland Jacquet s'est contenté de déclarer que l'exposé de Guislain Quétel n'avait «pas de scoop», comme il l'a dit à l'AFP après la réunion.

    Le groupe considère que la sûreté du site est assuré sans cathédrale de béton, car des dispositifs d'intervention notamment existent en cas de survol.

    En outre les combustibles irradiés qui arrivent à la Hague sont beaucoup moins chauds que ceux qui attendent à côté des centrales et Areva a plus de temps pour intervenir en cas de problèmes de refroidissement, selon les arguments officiels.

     

    « Midway de Chris Jordan, photos et vidéo à diffuser LARGEMENTLa France aurait été sauvée par Sarkozy? heu...c'est qui qu'il a enrichi? »
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