• article de  http://www.leparisien.fr/laparisienne/femmes-de-tete/le-tragique-destin-d-une-athlete-somalienne-24-08-2012-2135861.php  par Charlotte Anglade

    Saamiya Yusuf Omar, une athlète somalienne présente au Jeux de Pékin en 2008, est morte noyée en tentant de rejoindre l'Italie pour y préparer les JO de Londres. ( AFP )
     
     
       

    Le dossard 2895 n'avait pas marqué les esprits aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, finissant bon dernier au 200m. Pourtant, celle qui le portait avait ému. Saamiya Yusuf Omar était l'une des deux seules athlètes représentant la Somalie. Elle avait par ailleurs été désignée porte-drapeau de ce pays d'Afrique de l'est. « Cela a été très beau de défiler avec les meilleurs athlètes du monde », avait-elle répondu aux journalistes qui l'interrogeaient.

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  • Mauritanie : Une marche pour commémorer la mort d’un militant des droits civiques

    article sur http://actualutte.com/mauritanie-une-marche-pour-commemorer-la-mort-dun-militant-des-droits-civiques/

     

    Le mouvement de droits civiques “Touche pas à ma Nationalité” (TPMN) a appelé à une grande marche [anglais] le 27 septembre 2012, à Nouakchott, la capitale, pour commémorer la mort du militant anti-raciste Lamine Mangane. Lamine Mangane a été tué il y a un an par les autorités de la ville de Maghama lors de manifestations contre le recensement des citoyens noirs qui sont marginalisés en Mauritanie.

    En mémoire de Lamine Mangane

    Qui était Lamine Mangane ? Son père Moussa Abdoul Mangane se rappelle de son fils sur le blog Mauritanides :

    Lamine, âgé de 19 ans a été tué par balle pendant les manifestations contre l’enrôlement à Maghama. Nous avons déposé une plainte au tribunal de Kaédi afin que justice soit faite. Malheureusement, nous n’avons, jusqu’à maintenant, pas eu aucune réponse en retour. L’assassin de mon fils circule librement et ce, avec la complicité de nos appareils judiciaires. Il a même pour toute sanction, une affectation [..] A travers la mort de mon fils et les blessés à Maghama, suite aux manifestations contre l’enrôlement raciste, c’est une fois de plus la communauté négro-mauritanienne qui est brutalisée, blessée, meurtrie.

    Une vidéo par Siteflere donne plus d’informations sur Lamine Mangane et montre les manifestants il y a un an après qu’ils aient appris sa mort :

     

    L’association l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie IRA- Mauritanie a publié le communiqué suivant sur le blog Info de la Rue :

    La mort de Lamine Mangane ne peut en aucune manière rester impunie. Si l’autorité perçoit cet assassinat comme un acte de dissuasion, elle se trompe lourdement, il risque au contraire d’envenimer la situation et de semer le chaos.

     

    Un passé fait de tensions raciales

    Lamine Mangane n’est pas la seule victime des tensions raciales persistantes entre Noirs et Arabes en Mauritanie. Le Mouvement pour la justice et l’égalité en Mauritanie (MJEM) stipule que Bakary Bathily, 25 ans, un activiste de droits civiques, étudiant à la faculté de droit et d’économie de l’Université de Nouakchott, a disparu depuis le 22 février :

    Les autorités ont lancé un chasse à l’homme pour arrêter le jeune militant et l’empêcher de faire avancer la cause des Africains Noirs opprimés en Mauritanie. Rien qu’à Nouakchott, des dizaines d’étudiants noirs ont été arrêtés cette année. D’autres ont été malmenés et torturés par la police [..] La famille Bakary ne l’a ni vu et n’a eu aucun échange avec lui depuis le 2 février 2012. De nombreuses organisations des droits de l’homme en Mauritanie ont demandé au gouvernement d’annuler la chasse à l’homme …

     

    Le blog Flere nous rappelle la longue histoire des incidents entre Arabes et Noirs en Mauritanie :

    Arrestations de militaires en octobre 1987 à la suite d’un prétendu coup d’Etat militaire : trois exécutions, 23 condamnés entre 5 ans et la perpétuité, près d’un millier de militaires noirs chassés de l’armée après avoir subi toutes formes de tortures et d’humiliations. Des tortures et mauvais traitements qui allaient entraîner la mort de 4 prisonniers politiques à Waalata. Au mois d’avril 1989, des centaines de Noirs (700 au moins) sont massacrés á Nouakchott, à Nouadhibou et dans plusieurs autres localités mauritaniennes, avec la complicité des plus hautes autorités de l’Etat.

     

    Abdoulaye Yero DIA dit que cette situation ne peut durer plus longtemps :

    Une chose est claire et confirmée tout le long de l’Histoire : la durée de vie de l’oppression est très réduite à l’échelle de l’Histoire. Cette injustice doit s’arrêter. Que les dirigeants sachent une chose : en continuant à se comporter comme ils le font, ils sont entrain de nourrir la haine envers leurs propres enfants et de donner aux opprimés d’aujourd’hui des arguments pour justifier un désir de revanche.

     

    Abdoul Birane Wane détaille les évènements prévus avant la marche :

    Mercredi 26 septembre, un grand concert au 5eme arrondissement à partir de 18heures.
    - Jeudi 27 septembre à 11heures , sitin devant le ministère de la justice pour exiger le jugement des coupables.
    - 17heures, meeting au 6eme arrondissement.

     Ecrit par Rakotomalala · Traduit par Anna Gueye

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  • États-Unis : Les « objecteurs de créances » de Strike Debt organisent la résistance

    ARTICLE d'ACTALUTTE sur http://actualutte.com/etats-unis-les-objecteurs-de-creances-de-strike-debt-organisent-la-resistance/

    États-Unis : Les « objecteurs de créances » de Strike Debt organisent la résistance

    Sur les bords de l’East River à Brooklyn, le 9 septembre dernier, des personnes se relaient au centre d’un cercle et prennent la parole pour expliquer comment leurs dettes leur sont devenues insupportables, par les paiements qu’elles supposent chaque mois et, plus fondamentalement, par les choix qu’elles les obligent à faire, ou plutôt l’absence de choix dans laquelle elles les enferment. Certaines disent la honte qu’elles ont ressenties, d’autres leur dégoût, leur incompréhension, le puissant sentiment d’injustice. Puis, dans un geste libérateur, elles mettent le feu à ce courrier leur rappelant le montant qu’elles doivent encore rembourser, ce relevé bancaire faisant état de crédits impayés… Cet acte rappelle celui des militants qui, pour protester contre la guerre du Vietnam, brûlaient leur carte d’incorporation dans l’armée. Mais le geste n’est pas seulement symbolique, il a une fonction cathartique : il s’agit aussi de se débarrasser du sentiment de culpabilité, de briser le tabou, le silence, l’isolement des personnes endettées afin de créer un mouvement de résistance. Strike Debt, le groupe « d’objecteurs de créances » à l’origine de cette action, a d’ailleurs pour slogan ce jeu de mots : « You are not a loan  !/ You are not alone !  |1| »

    Les rouages du « système dette » mis à nu

    Dans le combat que ces militant-e-s d’Occupy Wall Street (OWS) ont entrepris contre un des piliers – certes branlant-, de « l’American way of life », une des premières tâches consiste à comprendre et expliquer : analyser pour faire apparaître les rouages du système, dénoncer les vies pressurées, laminées, rognées, et éventuellement, être les grains de sable perturbant le bon fonctionnement de la machine. Tenter de décrypter parce que, pour reprendre les mots d’une militante qui, malgré la complexité du sujet, s’est attelée à l’étude de la dette municipale, cela arrange bien les 1% que les 99% n’y comprennent goutte.

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