• ONE DROP : L'accès à l'eau est un droit humain fondamental

     

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    voir dossier sur http://www.onedrop.org

    et pour plus de détails voir lien de leur site.

     

    La crise de l’eau

     Il y a deux cycles de l’eau sur notre planète :

    Le premier est celui de l’eau qui forme les nuages, qui donnent la pluie, qui retourne à l’océan et ainsi de suite.

    Le second est celui des collectivités dépourvues d’accès à l’eau, une situation qui accentue la pauvreté et mine la santé, ce qui aggrave les difficultés d’accès à l’eau.

    Bien que le premier soit du ressort de la nature, le deuxième est du nôtre.

    L’eau est un droit fondamental. Pourtant, près d’un milliard de personnes sont privées d’accès à l’eau potable et 2,5 milliards, d’un assainissement convenable. La solidarité mondiale est notre meilleure arme contre l’accaparement de cette ressource inestimable.

    L’eau est la source de la vie, mais nous continuons à la polluer et à la surexploiter, menaçant l’équilibre des écosystèmes variés qui forment le monde et, par le fait même, menaçant l’accès à l’eau, aujourd’hui et demain.

    L’eau a un pouvoir rassembleur, et pas seulement sur le plan géographique. La crise de l’eau est l’occasion pour le monde développé et le monde en développement de s’unir comme jamais auparavant pour mettre en commun leurs ressources, leurs connaissances, leurs expériences et leurs espoirs afin d’atteindre un même but : résoudre le problème et modifier le fonctionnement de la société.

    Des gens comme vous se sont unis à ONE DROP, ajoutant chacun leur goutte pour relever ce défi. Notre mouvement rêve du jour où les peuples du monde s’uniront en une puissante rivière, mettant en commun des richesses de toutes sortes pour protéger notre eau et y assurer un accès pour tous. ONE DROP est convaincue que la solidarité mondiale est la clé pour réaliser notre rêve : l’accès universel à l’eau, aujourd’hui et demain.



    L’accès

     

    Près d’un milliard de personnes sont privées d’eau potable et 2,5 milliards, d’un assainissement convenable.

    Ces situations favorisent la pauvreté. C’est un cercle vicieux : la pauvreté accentue les problèmes d’accès à l’eau qui, à leur tour, contribuent à l’appauvrissement. Dans de nombreux cas, les ménages en situation précaire paient leur eau jusqu’à dix fois plus cher que les ménages plus fortunés. Pensez-y : au Mozambique, la consommation d’eau par jour et par personne est de moins de 10 litres en moyenne alors qu’elle est d’environ 575 litres aux États-Unis.

    Que dire aussi des facteurs qui sabotent les solutions à la crise de l’eau, par exemple les problèmes de gouvernance, d’infrastructure et d’économie régionales? En vérité, malgré des besoins criants dans plusieurs régions du monde, de nombreux gouvernements locaux ne fournissent pas – ou ne peuvent fournir – les ressources nécessaires pour remédier à la situation. Résultat : certaines collectivités en sont réduites à s’approvisionner aux points d’eau où s’abreuvent les animaux, qui sont contaminés par leurs excréments.

    Dans plusieurs pays, ONE DROP appuie les organismes et les partenaires locaux qui travaillent main dans la main pour offrir des fonds, des technologies et des connaissances aux collectivités dépourvues d’accès à l’eau.


     

    La santé

     

    L’eau contaminée ou de mauvaise qualité est la deuxième cause de mortalité infantile dans le monde, ce qui représente près de 2 millions de morts tous les ans.

    Dans les pays en développement, 80 % des maladies sont reliées au manque d’eau potable. Les personnes atteintes ne pouvant plus aller à l’école ou travailler, elles se retrouvent entraînées dans la spirale de la pauvreté.

    En plus de forcer les familles à puiser dans le budget de nourriture pour acheter des médicaments, la lutte aux maladies est un fardeau énorme pour l’économie d’un pays puisque des ressources autrement consacrées à des programmes sociaux ou à des activités de développement à long terme sont monopolisées par des soins médicaux pressants.

    Une étude après l’autre, les chercheurs ont démontré que de graves problèmes de santé (tels le cancer et les anomalies congénitales) et la pollution de l’eau sont étroitement liés. La crise de l’eau et les maladies qui en découlent sont des défis que nous avons tous à relever, dans les pays développés comme dans les pays en développement.



    Les femmes

     

    Il arrive trop souvent que les femmes soient tenues à l’écart des décisions concernant l’eau, même si le fardeau de l’approvisionnement repose généralement sur leurs épaules.

    La corvée d’eau peut prendre jusqu’à quatre heures par jour. Pour transporter des quantités d’eau pesant jusqu’à 100 kg sur de nombreux kilomètres, il faut risquer sa santé et sa sécurité et, dans certains cas, traverser des zones où les attaques d’individus ou d’animaux sauvages sont possibles.

    Plus de 70 % de ceux qui assument la tâche d’aller chercher l’eau dans ces circonstances sont des femmes et des fillettes. Cela signifie que cette corvée quotidienne empêche des dizaines de millions de fillettes d’aller à l’école. Et celles qui ont la chance de fréquenter un établissement scolaire doivent souvent abandonner en raison d’installations sanitaires déficientes.

    Les femmes sont plus susceptibles d’attraper des maladies hydriques, car ce sont elles qui prennent soin des malades et lavent les vêtements dans des rivières contenant des contaminants et des schistosomes (vers parasites des vaisseaux sanguins).

    Il serait beaucoup plus profitable pour ces femmes et ces filles de consacrer le temps perdu à la corvée d’eau à des activités permettant d’améliorer leurs conditions de vie, par exemple aller à l’école ou apprendre un métier. L’installation de pompes à eau potable près des habitations peut leur rendre une partie de leur précieux temps. Qui plus est, le fait de réduire à une heure la durée de la corvée d’eau d’une femme représente un supplément de 100 $ US par année pour elle.



    La surconsommation

     

    Notre soif d’eau augmente constamment alors que la quantité d’eau disponible demeure la même. Au cours du XXe siècle, la population mondiale a triplé, mais la consommation d’eau a été multipliée par sept.

    Les usages de l’eau :
    1. L’agriculture (70 % de la consommation mondiale d’eau);
    2. L’industrie (20 %);
    3.Les usages domestiques (10 %).

    La planète se tord pour répondre à nos besoins apparemment innombrables en eau. Aujourd’hui, près de 1,4 milliard de personnes vivent dans un bassin versant où la consommation d’eau dépasse la capacité de la nature à renouveler la ressource.

    La surconsommation d’eau a de nombreuses conséquences :




    • Les rivières s’assèchent avant d’atteindre la mer;
    • Les nappes d’eau souterraines se vident;
    • Le coût de l’approvisionnement en eau monte en flèche.

    Nous vivons l’époque du choc des priorités dans le domaine de l’eau. Trop souvent, les écosystèmes de la planète, ainsi que les créatures qu’ils abritent, humains compris, ne sont pas considérés comme des priorités, protégés ou préservés. Au lieu de répartir, de distribuer et de préserver l’eau de manière à ce que chacun y ait accès, nous plantons des terrains de golf au milieu du désert et nous consacrons 2 400 litres d’eau à la fabrication d’un seul hamburger.

    La pollution

     

    Le fléau de la pollution de l’eau affecte les pays développés comme les pays en développement. Toutes les nations se doivent de prendre leurs responsabilités, de s’unir et de mettre leurs ressources en commun pour tenter de remédier à la situation.

    Les sources de pollution de l’eau sont très diverses sur la planète, par exemple l’agriculture intensive, l’industrie et les usages municipaux. Aux États-Unis, l’eau de 40 % des cours d’eau, des fleuves aux ruisseaux en passant par les rivières, est impropre à la pêche, à la baignade et à la consommation. Dans les pays en développement, 90 % des eaux usées sont rejetées dans les cours d’eau sans traitement.

    La pollution de l’eau menace les écosystèmes et l’accès à l’eau des populations actuelles et à venir. Partout dans le monde, la qualité de l’eau se dégrade, non seulement pour la consommation humaine, mais également pour l’agriculture et l’industrie. Elle est parfois à l’origine de maladies et de divers ennuis de santé, voire de la mort.

    Non seulement les coûts associés à l’assainissement de l’eau sont-ils de plus en plus élevés, mais ceux-ci ne sont pas répartis également, ce qui accentue la pauvreté mondiale.

    À lui seul, un litre d’huile de graissage peut contaminer un million de litres d’eau. Cependant, il suffit d’un effort, même s’il ne paraît qu’une goutte d’eau dans l’océan, pour changer de mauvaises habitudes de gestion de l’eau ou donner accès à de l’eau potable.



    Une solution

     

    Pour ONE DROP, la solution à la crise mondiale de l’eau est la solidarité. Chacun de nous, que ce soit à l’échelle nationale ou individuelle, doit reconnaître ses responsabilités à l’égard de l’eau et passer à l’action. Mais comment s’y prendre?

    Notre créativité est infinie, contrairement à nos ressources en eau. Pour envisager des solutions audacieuses et inspirantes aux problèmes complexes associés à l’eau, il faut que tous les pays mettent en commun leurs meilleurs atouts, qu’il s’agisse de connaissances, de richesses, d’expérience, de matériel, de technologies, de rêves ou d’êtres humains.
     
    Il y a de l’eau partout; elle est essentielle à toute forme de vie. C’est de la prospérité, voire de l’avenir de l’espèce humaine, dont il est question. La gravité de l’enjeu appelle la collaboration. La solidarité, voilà la solution qui ne demande qu’à être appliquée.


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