• ET SI ON ESSAYAIT PLUTÔT LA DÉMOCRATIE ?, par Olivier Berruyer

    Article presslib’

    « La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? » [Coluche]

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • un article fort interessant d'un certain Jérôme Chohain qui va faire parler de lui.

    http://jeromechoain.wordpress.com/

    #frenchrevolution #WTF

    Pas très à l’aise sur ce coup là.

    Que dire? Je suis nanti, j’ai tout ce que je veux, je me vois mal jouer les révolutionnaires. Et puis on peut pas dire que j’aie une âme de révolutionnaire, y’a un « r » en trop pour moi…

    Pour autant je suis assez radical dans mes positions et mes exigences de changement, principalement sur l’aspect moral, la probité, donc tout sauf du mépris.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    image fleurLa justice refuse l'évacuation des

    Les indignés de Bayonne (Pyrénées-Atlantique) (Jean-Sébastien Mora).

    « indignés » de Bayonne image fleur  

     

     

    Par Jean-Sébastien Mora | Journaliste | 31/05/2011
    (De Bayonne) Le droit de manifester existe en France, la justice vient de le rappeler de façon cinglante au député-maire UMP de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jean Grenet.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Note d'Epervier Bleu :

    #frenchrévolutionla situation est complexe et  je me méfie d'une façon de faire , en politique, qui se permet d'utiliser la souffrance du peuple pour mettre de l'ordre à sa manière, sans rendre au peuple Syrien sa véritable liberté. Donc faisons attention à ceux qui cirent en faisant semblant d'aider...nos politiciens sont experts en la matière, il suffit de voir  actuellement  en Libye!

     

    #frenchrévolution

    Hamza al-Khatib, un enfant battu à mort, devient l'emblème de la révolution
    Hamza al-Khatib, un enfant battu à mort, devient l'emblème de la révolution
    Le corps sans vie de Hamza al-Khatib a été rendu à ses parents le 27 mai dernier. Arrêté fin avril en marge des manifestations à Deraa, leur fils, âgé de 13 ans, a été torturé. Des militants en font, sur leur page Facebook, un symbole.
    Par Tony TODD (texte)
     

     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Manifeste pour une (vraie) #frenchrevolution

    article de Stan dans : http://www.tetedequenelle.fr/2011/05/manifeste-frenchrevolution/

    2011mai 29

    defender-futuro

    Comme je l’expliquais dans mon dernier article, les mouvement de contestation actuels en Espagne, ou même en Grèce ou au Portugal sont voués à l’échec car ils ne proposent aucun projet de société véritablement alternatif. Non pas que la volonté manque : on voit bien à travers les slogans qu’il y a un désir de profond changement, de retour à certains “valeurs » non marchandes, de plus de justice sociale. Seulement, formatés par le traitement médiatique ainsi que les discours obsolètes des politiques, les gens ont du mal à réfléchir autrement que par les mauvaises hypothèses de travail communément admises. Et il en résulte naturellement un manque d’imagination, d’ambition, un manque de solutions. On se contente de proposer des réformes certes souhaitables pour certaines, mais qui ne font que réduire les méfaits du système sans en modifier les causes initiales.

     

    Ajoutez à cela que la France n’a finalement encore rien vue de la crise. Grâce au matelas social défaillant mais malgré tout existant, il y a encore  beaucoup de  gens qui pensent avoir encore quelque chose « à perdre » en cas d’éventuelle révolution. Du coup, ce n’est pas demain la veille où tous les petits privilégiés du système seront dans la rue, ouvrant ainsi la porte vers un véritable changement. Nous n’assistons qu’à une petite révolte de la part de ceux qui sont le plus directement frappés par le déclin de l’Occident. Voire ceux qui en comprennent vraiment les raisons. Bref, nous ne sommes au mieux que dans un stade pré-révolutionnaire, où l’indignation monte, mais où il n’y a pas de nouvelle idéologie assez forte et partagée à proposer.

    Régler les problèmes à la source

    Pour dépasser ce stade, il faut tout d’abord identifier clairement les origines des problèmes, et y proposer les remèdes qui en découlent. Mais détecter l’origine des maux de la société nécessite de penser de manière radicalement différente. Il faut se soustraire aux termes du débat tels qu’ils sont posés par les tenants de l’opinion publique. C’est la démarche que je vous propose dans cet article.

    Commençons, sans prétendre à une quelconque exhaustivité, par recenser un certain nombre de faux débats qui pourrissent actuellement la vision de l’économie.

    La lutte contre le chômage

    Depuis trente ans maintenant, la France connaît le chômage de masse. La lutte contre le chômage, s’est donc imposée comme une lutte indispensable pour réduire les inégalités de revenu, l’exclusion etc. Certains évoquent même un « droit au travail » comme un droit fondamental qu’il faudrait garantir à tous. Le problème, c’est que ce droit s’est transformé en quasi-devoir : tout le monde doit travailler, où être condamné à l’exclusion. Pourtant le plein-emploi salarié est-il une fin en soi ?

    Outre le fait que le plein emploi est irréalisable aujourd’hui, on voit bien que salariat n’est plus le facteur idéal d’intégration sociale ou même d’épanouissement personnel. Pourquoi ? Justement parce que les politiques publiques – sous prétexte qu’un chômeur est un poids pour la société – ne visent qu’à augmenter l’emploi sans réfléchir à l’utilité réelle des emplois ainsi créés. On pourrait embaucher des gens à creuser des trous pour les reboucher que ça ne dérangerait personne. Qu’importe après tout, tant que tout le monde est au travail, et ça fait de la croissance !

    Mais la véritable question n’est-elle pas plutôt de faire en sorte que chacun puisse librement choisir d’exercer une ?

    La « protection » des salariés

    Conséquence directe de la fin du dogme du plein emploi, l’idée selon laquelle il faut « protéger les salariés » n’a plus de sens. En effet, ce qui justifie la protection des salariés actuellement, c’est que le salariat soit admis comme une norme, et qu’un individu n’existe pas au regard de la société s’il ne travaille pas. Il est au mieux un « actif non occupé », au pire, il n’est qu’un assisté, un parasite, un citoyen de seconde zone. Dans cette perspective, alors oui, protéger le contrat de travail a un sens, car il est le Graal de tout citoyen. Mais aujourd’hui, protéger les travailleurs est un non sens couteux.

    Par la concurrence internationale entre les travailleurs, les entreprises préfèrent aujourd’hui délocaliser, ou augmenter la productivité pour ne pas avoir à le faire. Le résultat est dans tous les cas le même : sous pression d’un chômage de masse, la main d’oeuvre ne peut que se soumettre aux conditions imposées par les entreprises : bas salaires, contrats précaires, et autres conditions de travail non consenties. Et on nous dit qu’il faudrait alors protéger les salariés contre les licenciements abusifs ou économiques non-justifiés etc.

    Mais en vérité, la « protection » des salariés ne fait qu’encourager les entreprises à opter pour davantage de précarisation de leurs employés (par des contrats de courte durée, par exemple). Et quand elles ne peuvent pas se séparer d’eux, elles établissent des stratégies machiavéliques pour pousser les gens à bout, afin qu’ils claquent eux-mêmes la porte. Dans le même temps, d’autres sont irrémédiablement exclus du marché. Les femmes par la crainte d’un « heureux événement » (appréciez l’ironie), les jeunes parce qu’ils ne sont pas assez « expérimentés », les seniors parce qu’il ne seraient pas « flexibles » etc. Au final, la protection des salariés ne fait que créer plus d’inégalités dans la société. On aboutit en effet à une société de caste dans laquelle certains ont obtenu  - par chance – un contrat protecteur, tandis que d’autres sont exclus du marchés, piégés par le phénomène tristement commun de la trappe à pauvreté.

    Le mythe de la croissance

    La croissance a été un facteur de progrès évident au cours du XXème siècle. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? A plusieurs égard, la croissance est devenue inutile. Les gains de productivité et la mondialisation permet aux détenteurs de capitaux de mieux exploiter la croissance de la demande mondiale sans avoir nécessairement recours à davantage de facteur travail. Catastrophe ? Dans l’absolu, oui. Mais après réflexion, n’est-il pas naturel que l’Homme puisse travailler de moins en moins ? Qu’il puisse ainsi libérer du temps libre afin de s’épanouir personnellement ?

    Le problème n’est donc pas tant que la demande de travail ne diminue, mais dans le fait que la répartition des gains de productivité est mal répartie dans la société ! En effet, le peu de croissance qui reste ne profite finalement qu’à une minorité, à la faveur de cartels qui oeuvrent pour ne surtout pas se concurrencer, tout en verrouillant consciencieusement leurs marchés. Ceci d’autant que le marché tend irrémédiablement à se concentrer.

    Au mieux, les gains de productivité permettent une baisse des prix, mais comme le chômage de masse est ainsi structurellement maintenu, il y a bien peu de chances que les classes moyennes et pauvres tirent vraiment profit de cette croissance. C’est tout juste si les bas salaires sont indexés sur le niveau général des prix (dont le calcul est contestable), alors que les dividendes, eux, augmentent grassement. Conséquence logique : les inégalités s’accroissent, et le niveau de vie des couches les plus défavorisées se réduit encore plus.

    Et l’on voudrait nous faire croire que cette croissance-là est positive ? La croissance n’est pas la solution. J’ai même envie de dire : c’est plutôt le problème…

    L’illégitime remboursement de la dette

    Admettons en revanche qu’il y a bien une raison qui justifie la nécessité d’avoir de la croissance : le remboursement de la dette !

    Faute de parvenir à augmenter la production à la fin des Trente Glorieuses, on a massivement endetté l’économie pour soutenir la demande, et ainsi continuer à fournir de la demande aux entreprises. Mais il faut bien rembourser un jour cette dette, ainsi que les intérêts ! Dans une injustice sociale la plus totale, nos dirigeants doivent donc donc serrer la vis des dépenses publiques pour payer la facture de la croissance du siècle dernier en piochant dans le financement de l’avenir des plus jeunes générations.

    De plus, comme les états se sont interdits de recourir à la monétisation de la dette, cette dette graisse la patte une fois encore aux mêmes : ceux qui ont du capital à faire fructifier. Contrairement à ce que l’on veut donc nous faire croire, le remboursement de la dette publique est illégitime. Moralement tout d’abord, car il n’y a aucune raison de faire payer aux générations futures une dette dont ils n’auront pas profité des fruits. De plus, elle est inadmissible économiquement car il n’y a pas de raison qu’un état ne puisse pas recourir à la création monétaire pour financer des investissements d’intérêt publique.

    L’argument du remboursement de la dette repose en fait sur des dogmes monétaires très discutables : sous prétexte que toute création monétaire serait systématiquement inflationniste, on a interdit aux gouvernements de s’endetter auprès de leurs banques centrales, le plaçant ainsi sous le joug des marchés, comme la crise de la Grèce l’illustre parfaitement. D’une part, la lutte contre l’inflation est un faux prétexte qui permet surtout de conforter les rentes de quelques uns, mais le maintien des taux directeurs hauts pas la BCE entraine aussi mécaniquement du chômage.

    Mais là où l’ironie est à son comble, c’est que les dogmes économiques sont bien vite oubliés quand il s’agit de sauver des banques en faillite. On autorise la BCE à dégager des centaines de milliards d’euros pour sauver les banques, mais pas un centime pour financer des politiques publiques ? Cela n’a aucun sens !

    Le mauvais combat contre la spéculation

    Autre tarte à la crème des politiques : il faut réglementer la finance, lutter contre la spéculation.

    Sans négliger l’impact négatif de la finance sur l’économie réelle, il ne faut pas se tromper de combat.

    Assurances vie, PEL, SICAV… l’exigence de rentabilité des épargnants implique une gestion spéculative qui permet de dégager des plus-values. A moins de considérer qu’il est illégitime d’espérer tirer profits de placements financiers, lutter contre la spéculation de manière frontale est vaine. La taxation des transactions financières, par exemple, ralentirait peut être un peu le dynamisme des échanges,  mais entrainerait aussi et surtout une augmentation des couts de gestion de portefeuille… Les marges des banques, elles, resteront intouchées.

    De même, l’idée de diminuer l’effet de levier bancaire (comme ce que les accords de Bâle III l’imposeront à partir de 2013) est très ironique, puisque cela freinera l’octroi de crédit dans l’économie, ralentissant ainsi plus durablement encore la croissance des pays développés. Faute de véritable réforme du système monétaire, ce type de réformes nous conduisent à l’échec.

    En fait, là où il y a effectivement un véritable problème, c’est que le secteur bancaire est beaucoup trop concentré, et agit comme un lobby incontrôlable car il dispose d’un pouvoir considérable : celui de créer de la monnaie, de financer (ou pas) les gouvernements, les entreprises, et de prendre en otage les dépôts des citoyens. Le paradoxe est bien là : les banques sont des acteurs privés qui gèrent un bien public – la monnaie – comme une marchandise.

    On confie ainsi à des acteurs privés – qui n’ont aucunes responsabilités vis à vis de la société – le soin de faire en sorte que la monnaie – émanation d’un état souverain – circule bien. Sauf qu’en pratique les banques ont surtout le pouvoir de faire tomber n’importe quelle économie du monde pour leur seul bénéfice. Qu’importe, elles sont de toute façon « too big to fail ». ( trop gros pour tomber)

    Le problème est-il vraiment la spéculation ? Ou bien serait-ce le fait que nous déposions notre argent les yeux fermés dans le pot commun de la finance mondiale ? Autorisant ainsi les banques à faire usage de nos dépôts pour créer de la fausse monnaie ? A spéculer nocivement sur le prix des matières premières ? A financer des entreprises pour lesquelles nous ne connaissons rien ? Bref, n’avons nous pas mieux à faire que mettre notre argent dans des produits financiers bidons ? Le problème n’est-il pas aussi dans nos comportements ? Et dans les difficultés à créer un système bancaire alternatif ?

    L’État au service des inégalités

    Face à tout ces dérèglements économiques, nombreux sont ceux qui pensent que l’État doit reprendre le contrôle de l’économie.

    Pourtant, l’État est jusque là totalement complice du système. Face à son incapacité à mener l’économie vers la croissance et de rétablir le plein emploi et le pouvoir d’achat, les grosses entreprises sont conscientes du pouvoir de négociation énorme dont elles disposent. Surtout dans un contexte d’économie mondialisée où la main d’œuvre peu chère est à portée de délocalisation, et où les paradis fiscaux sont à portée de virement bancaire.

    Elles obtiennent ainsi dès que possible des aides en échange de quelques courbettes et de promesses qui n’engagent personnes tu type : « si tu me donnes 100 millions d’euros, je ne délocalise pas » ou encore « si tu ne fais pas de lois contre le piratage, il y aura 50.000 emplois en moins » ou, dans le cas des banques : « si tu ne me sauve pas, toute l’économie s’effondre ! ».

    Les gouvernements successifs sont en plein fétichisme vis à vis des grosses industries ! Ils les ménagent afin de conserver des emplois, de la croissance. Mais cela ne se fait-il pas au détriment du reste de l’économie ?! N’est-on pas en train de soutenir certaines activités économiques avec l’argent des autres contribuables ? Et qui aide les PME, les artisans, pendant que l’on fait la cour aux géants du CAC 40 ?

    Le même phénomène se retrouve à l’échelle des citoyens : on crée des catégories de personnes dont les droits sont différents. Les fonctionnaires sont protégés statutairement tandis que les salariés sont fragilisés ; on fait des « cadeaux » aux riches pour ne pas qu’ils défiscalisent à l’étranger tandis que l’on taxe davantage les classes moyennes car il faut bien rembourser la dette ; on veut exiger des chômeurs qu’ils contribuent à l’économie quand les rentiers font tranquillement fructifier leur capital dans la sphère financière de l’économie.

    L’État républicain est en plein déni d’égalité. Nous vivons dans une société où il faut être gros pour exister. Il faut être too big to fail (ou too big to jail). Les autres n’ont qu’à se démerder.

    Ne pas les laisser nous imposer leurs « solutions »

    Le seul avantage si la gauche passe, c’est quelle se montrera un peu plus clémente envers certaines classes de population électoralement stratégiques. Encore faut-il en faire partie.

    © Víctor Riverola

    Puis, comme les problèmes ne seront pas résolus, ils tenteront de nous dire qu’« il n’y a pas d’autres alternatives », qu’il faut que chacun fasse des efforts, se restreigne encore plus. On arrivera alors dans une période que j’ai précédemment désignée comme La tentation de la dictature, c’est à dire un moment où le seul moyen pour que leurs recettes obsolètes fonctionnent, sera de les appliquer avec autoritarisme. Sacrifiant ainsi ce qu’il restait de démocratie sur l’autel du capitalisme.

    Bref, la désillusion est prévisible, le danger est palpable. Tant que les gouvernants n’auront pas changé leur mode de raisonnement, c’est à dire tant qu’ils n’auront pas fait un minimum d’autocritique, nous nous dirigeront irrémédiablement vers une dictature économique. Faudra-t-il attendre longtemps ?

    Je le crains, oui. Et c’est justement pourquoi il ne faut pas attendre quoi que ce soit d’eux. Le changement ne peut venir que de nous même, citoyens éveillés. C’est à nous de dire ce que nous voulons, de l’exiger, et de faire en sorte d’être écouté. Comme l’a si bien déclaré un jour Ghandi :

    "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde"

    Manifeste pour une (vraie) #frenchrevolution

    Manifeste pour un XXIème siècle

    Ces belles intentions prononcées, il est plus que temps de rentrer dans le concret, définir les contours de revendications primordiales à éxiger avant tout.

    La Liberté des citoyens

    Avant toute chose, nous réaffirmons que la liberté des citoyens, dès lors qu’elle respecte la liberté d’autrui, est le fondement de la démocratie, et est supérieure à la liberté des personnes dites « morales ». Autrement dit, nous refusons formellement toute initiative d’une entreprise publique, d’une association ou bien même de l’état, visant à protéger ses intérêt propres par l’oppression, le contrôle, ou autres restrictions des libertés des individus. Et nous affirmons notre droit de désobéir à toute institution ne respectant pas cette liberté.

    L’État au service des citoyens

    Parce que l’État n’existe que par et pour les citoyens, toute intervention de celui-ci doit profiter à tous, ou à personne. Au nom du principe fondamental de l’égalité des hommes, nous rejetons toute politique corporatiste qui consiste à confier certains privilèges à certains et pas aux autres. Dès lors, chaque centime de budget public doit être dépensé de manière totalement transparente, et pouvoir faire l’objet d’une contestation citoyenne. Et logiquement, nous demandons l’abrogation de toutes les niches fiscales ou autres avantages.

    Pour un revenu minimum garanti sans conditions

    De plus, et parce que la dignité des citoyens ne varie pas en fonction de l’état des déficits publics ou d’une quelconque agence de notation, toute personne dispose d’un droit inaliénable à un revenu lui permettant de vivre modestement, mais dignement. C’est pourquoi nous exigeons la mise en place d’un revenu de base, c’est à dire un revenu minimum universel et garanti sans conditions de revenu ni de statut, ni d’âge ou de sexe, ou autres, et cumulable avec toute autre source de revenu. Le financement de ce revenu, son montant, ainsi que les mesures l’accompagnant devant faire l’objet d’un débat public et ainsi être définis démocratiquement.

    Stop à l’esclavagisme monétaire

    Découlant de ce même principe fondateur d’égalité, nous affirmons le principe que personne n’a le droit de créer le moindre centime de monnaie si cette monnaie ne profite pas directement aux citoyens. La monnaie n’est pas une marchandise ! La monnaie émane d’un contrat social entre les citoyens et l’Etat, et personne ne saurait impunément trahir ce contrat social en émettant de la monnaie pour son propre bénéfice (je précise que cela concerne autant la création de monnaie scripturale par les banques autant que la création de monnaie sonnante et trébuchante).

    Nous demandons donc l’abrogation de l’article 123 du traité de Lisbonne

      afin de permettre à l’état d’émettre de la monnaie pour financer des investissements jugés démocratiquement utiles, ou mieux, la distribution d’un dividende universel (c’est à dire créer de la monnaie pour financer le revenu de base précédemment évoqué). Cette revendication doit être portée au plus haut des institutions européennes et impliquera la création d’une seconde monnaie ou d’une sortie de l’euro si les négociations n’aboutissent pas avec les partenaires européens. En attendant la mise en place de telles réformes, nous refuseront autant que possible l’utilisation de leur « monnaie » en inventant par nous même un système monétaire qui respecte l’égalité des citoyens.

    Respect des biens communs

    De même, nous réclamons le respect le plus total des droits des citoyens vis à vis des biens communs qui leurs appartiennent en tant que co-propriétaires de la richesse de la nation.

    Aucune ressource naturelle, aucun patrimoine national ne saurait être exploité économiquement ou endommagé sans le consentement du peuple ou en contrepartie d’un compensation financière (le dividende universel).

    Nous affirmons également que l’accès aux infrastructures publiques (transports notamment) doit être gratuit dès lors que le coût (au sens large) de la commercialisation de l’accès au service excède les couts de fonctionnement si le service était gratuit.

    Pour une vraie démocratie participative

    Étant donné l’échec de la démocratie représentative que nous observons aujourd’hui, nous réclamons une démocratie plus directe, plus participative, et donc une nouvelle constitution. Nous réclamons l’ouverture du processus législatif aux contributions directes de la société civile, une transparence la plus complète possible, une décentralisation du pouvoir.

    Et à défaut d’une meilleure démocratie dans l’immédiat, nous réclamons le droit de ne pas cautionner les « représentants du peuple » par la reconnaissance du vote blanc et la mise en place d’un quorum légal validant ou non l’élection. Et nous userons de ce pouvoir pour

     

    A débattre ! 

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique