• La dette expliquée aux nuls OWNI par Stanislas JourdanLa dette expliquée aux nuls par Stanilslas Jourdan pour OWNI

    lien source: http://owni.fr/2011/08/29/pourquoi-il-ne-faut-pas-rembourser-la-dette-de-letat/



    La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases.

    Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses.

    Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts.

    L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. Afin de rembourser les intérêts, le Trésor fait « rouler » la dette, il émet de nouveaux emprunts pour rembourser ceux d’avant. Ce mécanisme est digne d’une chaîne de Ponzi : d’une part car cela alourdit toujours plus la charge de la dette jusqu’à la rendre insoutenable ; et d’autre part parce que cet accroissement de la dette nécessite que de nouveaux contributeurs rejoignent le système et mettent au pot à leur tour.

    En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) :

    Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Payer la dette revient essentiellement aujourd’hui à donner de l’argent aux détenteurs des bons du Trésor français. Qui sont-ils ? En vrac, des banques, des assurances, les grosses fortunes, et également les détenteurs d’assurance vie. Notons aussi que, selon l’Agence France Trésor, environ 65% de la dette publique française est détenue par des investisseurs étrangers.

    Rien d’étonnant à ce que les marchés soient rémunérés en prêtant leur capital. Mais rappelons tout de même que l’Etat n’a pas toujours eu besoin des marchés pour se financer.

    Ce n’est qu’à partir de 1974, après adoption de la loi controversée dite « Pompidou-Giscard » que le gouvernement français s’est interdit d’emprunter gratuitement à la Banque de France.

    A l’époque, l’idée de cette loi était de ne pas encourager les politiques dispendieuses (afin de limiter les risques d’inflation monétaire), en leur privant l’accès aux financements faciles de la banque centrale.

    L’instauration d’un garde fou contre le clientèlisme est une bonne intention, mais son application fut en réalité plutôt désastreuse. L’effet boule de neige évoqué plus haut est en effet passé par là, faisant exploser la dette publique jusqu’à atteindre 85% du PIB aujourd’hui.

    Revenir sur la loi de 1973 serait une bagatelle, si seulement son principe n’avait pas été repris par les traités européens, qui stipulent non seulement que la Banque centrale européenne ne peut pas octroyer des crédits aux États, mais également que la BCE doit tout mettre en oeuvre pour maintenir une inflation basse, à environ 2%. Pourtant, comme l’expliquent certains économistes tel Olivier Blanchard du FMI, un peu d’inflation ne ferait pas de mal aux économies européennes puisque cela ferait « fondre » la dette tout en dévaluant quelque peu l’euro, relançant ainsi les exportations.

    L’ambiguïté du droit de la dette

    Entre 2008 et 2009, le pourcentage de dette de la France est passé de 60 à 85% du PIB. Une grande partie de cette augmentation s’explique par les coûteux plans de relance des États pour faire face à la crise financière provoquée par les prises de risques inconsidérées des banques.

    L’ironie de l’histoire, c’est que pour sauver la finance de la déroute, les États ont emprunté à ces mêmes acteurs financiers pour ensuite soutenir les banques et autres secteurs touchés.

    Et pendant que l’on interdit à la BCE de donner un peu d’air aux démocraties en les finançant directement, celle-ci ne se prive pas de renflouer les banques à des taux incroyablement bas.

    La dérive de la dette publique n’est pas seulement due au clientèlisme des politiques, ni même à la trop grande générosité de notre modèle social. Ces problèmes sont secondaires au regard de l’absurdité du système monétaire dont la dette publique est le résultat.

    Ce système est dicté par des dogmes économiques dont les limites apparaissent aujourd’hui évidentes. Et pour reprendre le titre de l’excellent livre de André-Jacques Holbecq, la dette est une « affaire rentable »… pour les marchés financiers.

    Trop longtemps ceux-ci ont pris pour acquis que les obligations souveraines étaient « sans risque » et aujourd’hui, ils se réveillent et, réalisant que ce n’est pas le cas, forcent les États à engager des réformes difficiles.

    Une situation paradoxale : soit la dette est vraiment « sans risque », auquel cas le paiement d’une prime de risque est illégitime. Ou la dette souveraine serait « risquée », alors il est logique que des investisseurs essuient éventuellement des pertes.

    Il y a toujours eu deux façons de se désendetter : la première consiste à ne pas payer ceux qui ont pris le risque de prêter leur argent ; la seconde, c’est l’austérité budgétaire, c’est à dire le sacrifice du peuple face aux marchés.

    Photos FlickR PaternitéPas d'utilisation commercialePartage selon les Conditions Initiales yennaPaternitéPartage selon les Conditions Initiales http://underclassrising.net.

    Graphiques : André-Jacques Holbecq.

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  •   Une monnaie aux vertues féminines, l' #Open Monney
     Loin du système patriarcat/compétition/ concentration voici un  bel exemple de monnaies nouvelles...voir le site http://openmoney.info/french/index.html


    Et voici l'article qui m'a permi de m'interesser à ces monnaies: une analyse très fine s'il en est:

    Nouvelles Monnaies

    De plus en plus d’entre nous aspirent à vivre en harmonie, à toucher l’équilibre, à fonctionner en bonne intelligence avec les autres et à pacifier nos relations.

    Tout en continuant cette évolution personnelle, nous vivons dans une société structurée. Et cette structure possède des limites intrinsèques. L’architecture par exemple fait partie de cette structure. Nous savons tous aujourd’hui que l’aménagement de l’espace va avoir une influence sur le comportement collectif et individuel.
    Il y a des architectures invisibles qui agissent exactement comme les architectures physiques.
    Le langage, par exemple en fait partie. La monnaie est également une forme d’architecture invisible très puissante de la société..
    La monnaie catalyse nos comportements individuels et collectifs et interfère dans toutes nos relations inter-personnelles.

    Or notre monnaie actuelle est basée sur la rareté.
    Comment fonctionner en intelligence collective avec une monnaie rare ?
    Et si nous pouvions changer cette architecture ? Imaginons ce que cela désamorcerait et induirait au sein de tous les mécanismes créés jusqu’à présent sous son influence.

    Un nouveau courant est en train de naître, la création de nouvelles monnaies.
    Avant de l’aborder, penchons nous sur la monnaie actuelle pour mieux la comprendre :

    Le principe d’une monnaie affectée comme la notre a des conséquences :
    Elle génère de la compétition, qui en soit peut être motivante, dans le cadre d’une compétition saine.Malheureusement, dans les faits elle cache souvent une sorte de massacre, d’esclavagisme larvé.
    Cette monnaie nous amène également à vivre dans un paradigme masculin. Nous sommes dans la nécessité de « chasser » cette monnaie si rare.
    Cette rareté induit aussi la notion de secret, d’opacité. Elle conduit à la propriétarisation , à la concentration des richesses et des pouvoirs.
    Nous sommes aujourd’hui arrivés aux limites intrinsèques d’une société à architecture de monnaie rare et intelligence collective de type pyramidal.

    Amusons nous à jouer au Monopoly.
    Dans le principe de ce jeu, nous allons retrouver le phénomène de condensation de la monnaie (effet Pareto)
    + j’ai d’argent + j’investis + j’ai d’argent = système d’auto-aggrégation de la monnaie = condensation. Phénomène très bien décrit dans le dicton : « l’argent attire l’argent ».
    Pourtant , en final, il n’y aura que des perdants car le « gagnant », arrivé à certain stade de condensation, ne peut plus jouer avec les autres, qui n’ont plus d’argent.

    Si l’on propose à 5 Sages de jouer au Monopoly, leur sagesse ne leur servira à rien, car à l’issue de la partie, il y aura des riches et des pauvres, des gagnants et des perdants. Jusqu’à une mort collective : le système s’effondre.

    Sur le grand Monopoly de l’économie mondiale, aujourd’hui, moins de 250 personnes physiques ont le contrôle sur plus de 60% de la masse monétaire (Assistons-nous à une fin de partie de monopoly ?)
    C’est un niveau de condensation de la monnaie jamais égalé.
    Certains multimilliardaires, comme Bill Gates, l’ont compris, et ont remis en circulation une partie de leur fortune, sinon elle ne leur sert à rien.

    Dans la définition de la monnaie, nous lui trouvons avant tout une fonction de mesure et d’échange.
    C’est un système d’information sur la richesse.

    L’argent est ce qui nous permet de créer et d’échanger une partie de la richesse.
    Depuis tout petit nous avons tendance à amalgamer richesse et argent.
    La richesse est plus vaste que l’argent. Elle peut être :
    Temps libre, amitié, santé, toit, éducation, nourriture, famille, éthique, voiture, art, voyages, terre, réputation, vêtements, nature, loisirs…

    L’arrivée d’un nouveau fonctionnement dans l’échange est actuellement « dans l’air du temps ». En effet, l’essentiel de l’humanité est sous monétarisée et a pourtant besoin de faire des transactions.
    Un collectif travaille aujourd’hui autour du projet « Open Money ».
    Une monnaie qui servira à mesurer les échanges. Tout simplement.
    Des monnaies alternatives existent déjà depuis plusieurs années, au sein de groupes associés autour de valeurs communes ou de populations sous monétarisées.
    Aujourd’hui, il est possible de faire cela à l’échelle mondiale, car la technologie permet de gérer les flux de transaction sans limite.
    C’est la transaction qui créé alors la monnaie.
    Ce qui régule la monnaie, c’est le volume d’échange.`la masse monétaire est en permanence ajustée selon la capacité d’échange du collectif, Et il n’y a jamais de défaut de monnaie.
    Le principe de base est que la somme des comptes est toujours égale à zéro.
    Cette revalorisation de l’échange, va apporter un ré-équilibrage du principe féminin et du principe masculin dans la société ;

    Le projet Open Money travaille actuellement sur les leviers techniques qui permettront ces échanges ; les transactions pourront se faire par simple envoi d’un SMS depuis son téléphone portable.
    Il est intéressant de constater que cette technologie permettra de régler les choix effectués par les personnes qui l’utilisent. Elle ne décide pas du comment le groupe doit fonctionner, à l’image d’internet.
    Chaque groupe devra décider de ses règles de gouvernance.

    Par exemple, Ebay (site de vente aux enchères sur internet) est la plus grande place du marché du monde aujourd’hui. Cette place a ses propres règles de gouvernance.
    (Le vendeur et l’acheteur sont évalués et donc la « réputation », l’historique des transactions joue, afin de construire le « capital confiance »Winking

    Les personnes vont se réunir sur des territoires de valeurs et non plus seulement sur des territoires physiques.
    Il y aura donc des constitutions, des nouveaux états – nations d’un nouveau genre, qui vont apparaître demain, dans le monde.

    (Source : Jean-François Noubel – www.thetransitioner.org et www.openmoney.ning.com)

    Virginie PRÉ

    Une monnaie aux vertues féminines, l' #Open Monney


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  • mon titre reprends mot pour mot le tweet de Satn jourdan pour cette page car c'est ces mots là qui m'ont fait tilter et j'ai pas trouver mieux!!!! ..http://fr.twitter.com/#!/stanjourdan 

    Les piliers du libéralime

    freedom

    En ces temps de crise où il de bon ton de critiquer à tout va l’« ultralibéralisme », le « néolibéralisme » et tout ce qui caractérise une certaine forme de libéralisme économique en omettant de préciser que tout un autre pan du libéralisme (philosophique et politique) a été progressivement passé à la trappe au cours du XXème siècle, il me semble nécessaire de réaffirmer les principes fondateurs du « vrai » Libéralisme : les libertés individuelles bien sûr, mais aussi leurs indispensables corollaires : l’égalité, la responsabilité, la non-nuisance. 

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  • http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=2868

    Cette vidéo est un film documentaire réalisé par Chris Smith qui explore les théories, les écrits, et l'histoire de Michael Ruppert.
      

    Qui est Michael Ruppert ?   


    Michael C. Ruppert est né en 1951. C'est un auteur américain, un ancien officier du Los Angeles Police Department, journaliste d'investigation, et théoricien du pic pétrolier.
           

    Jusqu'en 2006, il a publié et édité une newsletter et un site Web couvrant un éventail de sujets, y compris la politique internationale, la CIA, le pic pétrolier, les libertés civiles, la drogue, l'économie, la corruption, et les théories alternatives sur le 11 Septembre 2011.     
    Il est également l'auteur du livre "Franchir le Rubicon : Le Déclin de l'empire américain à la fin de l'âge du pétrole".     
    Il est actuellement PDG et président du Réseau Réduire, Inc.     
    Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Ruppert ()
           
    - Traduction par BlueMan.   
           

    Synopsis :
        
          
    Assis dans une salle qui ressemble à un bunker, Ruppert raconte brièvement sa vie, y compris les liens de ses parents avec les agences de renseignement américaines ainsi que sa propre carrière en tant que policier au LAPD (Los Angeles Police Department) en tant que détective.          
    Ruppert résume ensuite les questions actuelles de l'énergie et l'économie, en se concentrant principalement autour des concepts de base du pic pétrolier et du développement durable. Il critique également la monnaie fiduciaire et discute le trafic de drogue organisé par la CIA.          
    La majeure partie du film présente Ruppert en train de faire un tableau de prédictions, où il parle de troubles sociaux, de la violence, de la dislocation de la population et des effondrements gouvernementaux aux États-Unis et partout dans le monde.          
    Il s'appuie sur les mêmes bulletins de nouvelles et de données disponibles pour tout utilisateur d'Internet, mais il propose une interprétation unique, « en reliant les points » comme il le dit.          
    Le réalisateur laisse le spectateur juger par lui-même de la véracité des théories de Ruppert.          
    Source :http://en.wikipedia.org/wiki/Collapse_(film) () - Traduction par BlueMan.

      

    Critique :          

    Le nouveau documentaire de Chris Smith, penseur radical ou génie visionnaire, présente Michael Ruppert faisant fi de la critique, et nous parle de l’avenir sombre qu’il entrevoit pour notre économie.          

    Les Américains prennent généralement plaisir à entendre de bonnes nouvelles. Ils aiment à croire qu’un nouveau président réparera les vieilles erreurs, que l’énergie propre remplacera le pétrole sale, et que des idées nouvelles vont redresser l’économie. Les experts américains ont tendance à retenir leur pessimisme et à espérer le mieux. Mais est-ce que quelqu’un est préparé pour le pire ?

    Michael Ruppert est un autre genre d’Américain. Ancien officier de police de Los Angeles devenu reporter indépendant, il a prédit la crise financière actuelle dans sa newsletter auto-éditée "From the Wilderness" (De la nature sauvage) à une époque où la plupart des analystes de Wall Street et de Washington étaient encore dans le déni.

    Le réalisateur, Chris Smith, a toujours a toujours aimé les personnages d’outsiders dans des films comme "American Movie" et "American Job ». Dans « Collapse », Smith quitte la stylistique de ses films précédents en interviewant Ruppert dans un format qui rappelle le travail d’Errol Morris et de Spalding Gray.

    Assis dans une salle qui ressemble à un bunker, Ruppert raconte sa carrière de penseur radical et énonce les crises qu’il voit venir. Il s’appuie sur les mêmes nouvelles de presse et données médiatiques que celles disponibles à tout utilisateur d’Internet, mais il leur applique une interprétation unique. Il est particulièrement passionné par la question du "pic pétrolier", annonciateur de la fin de l’ère pétrolière, soulevée par les scientifiques dès les années 1970...

    Alors que d’autres experts débattent de cette question sur un ton mesuré, Ruppert ne se retient pas de sonner l’alarme. Il dépeint un avenir qui ressemble à de la science-fiction apocalyptique.

    En écoutant ce flux rapide d’opinions, le spectateur est susceptible de remettre en question cette rhétorique comme paranoïaque, ou délirante, et à ne pas savoir ce qu’il faut faire de l’extrémisme.

    Smith laisse le spectateur se faire son propre jugement.          



    . .

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  • Dessin Cartoon dette américaine

    "On ne nous parle que des soldes, mais c’est bien le montant des flux qui compte. Car TOUTE LES SEMAINES, l’État encaisse 3 Md€ d’impôts, dépense 5 Md€, et emprunte 12 Md€, dont 10 servent à rembourser de la dette… L’État doit donc tendre la main pour trouver plus de 2 Md€ chaque jour ouvré ! Et ce pour la France, c’est autant pour l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne…"

    article d'Olivier Berruyer http://www.les-crises.fr/peur/

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  • lien source: http://t.co/G74kodv

    Avec Total, pas besoin de niches fiscales pour ne rien payer

     

    Dix milliards d'euros de bénéfices dans le monde, zéro euro d'impôt sur les sociétés en France : mais comment fait Total ?

    Total va renoncer à son régime fiscal exceptionnel, permettant de réduire les impôts payés en France grâce aux pertes subies à l'étranger. Un sacrifice ? Seulement en apparence : malgré des bénéfices de 10 milliards d'euros, l'impôt sur les sociétés de Total s'élèvera encore à… zéro euro.

    1Pourquoi une niche fiscale pour Total ?

    Ce régime fiscal d'exception, c'est celui du « bénéfice mondial consolidé ». Le principe ? Normalement, l'impôt sur les sociétés est calculé à partir des bénéfices réalisés sur le territoire français. Certaines entreprises peuvent déduire de ces résultats les pertes subies à l'étranger. Une soustraction qui réduit, donc, le montant à verser au fisc.

    Une ancienne publicité Total (Hugo90/Flickr/CC).Peu d'entreprises y ont droit. Ce régime a été inventé en 1965 pour aider les plus grandes à s'implanter à l'étranger, à une époque où on ne parlait pas encore de mondialisation. On ne l'obtient pas automatiquement : c'est Bercy qui décide, au cas par cas. Et cet avantage fiscal n'est pas censé devenir permanent. Il est accordé pour cinq ans, et il peut ensuite être renouvelé par périodes de trois ans, toujours sur décision de Bercy.

    Total en profite depuis… 1966. Le groupe pétrolier a donc été un des premiers bénéficiaires du système. Il en sera aussi un des derniers. Dans un récent rapport, le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, soulignait que cinq entreprises seulement étaient actuellement imposées sous ce régime, qui a coûté 302 millions d'euros à l'Etat l'an dernier. Et il en recommandait la suppression.

    Vivendi fait partie des bénéficiaires, et il prévoit lui aussi de revenir au régime fiscal normal. Contrairement à Total, il pratique la transparence sur ce dossier controversé. Ses rapports annuels précisent que le « bénéfice mondial consolidé » lui a fait économiser 548 millions d'euros en 2008, 435 millions en 2009, et seulement 182 millions l'an dernier. L'identité des autres bénéficiaires est protégée par le secret fiscal, mais on y trouverait NRJ et le prestataires de services audiovisuels Euro Media Group.

    2Total va-t-il payer plus d'impôts ?

    C'est a priori surprenant : Total renonce au régime controversé qui permet de réduire son impôt sur les sociétés, mais pour l'instant, il ne versera pas un centime de plus. C'est-à-dire qu'il ne versera pas un centime tout court…

    C'est en fait très logique. Le régime du « bénéfice mondial consolidé » a été conçu pour des entreprises bénéficiaires en France, mais déficitaires à l'étranger. Chez Total, c'est l'inverse : désormais, le groupe gagne beaucoup d'argent à l'étranger, et il en perd en France. Le système n'a donc plus aucun intérêt pour le groupe, comme l'admet son directeur financier dans Les Echos :

    « La dernière fois que le régime du bénéfice mondial consolidé a eu un impact favorable sur nos impôts, c'était en 2001 ! Alors, plutôt que de continuer à entendre, à longueur de journée, que l'entreprise bénéficie d'un régime de faveur, nous avons choisi d'y renoncer de nous-mêmes. »

    L'impôt sur les sociétés de Total sera donc calculé selon le système habituel, sur les bénéfices réalisés en France. Comme les activités françaises – du raffinage, pour l'essentiel – sont déficitaires, le groupe n'a pas de bénéfice à déclarer… et pas d'impôt sur les sociétés à régler.

    3Total échappe-t-il vraiment aux impôts ?

    Cela ne signifie pas que Total ne paie absolument rien en France. Le groupe s'acquitte de charges sociales ou de la contribution économique territoriale (l'ex-taxe professionnelle), comme toutes les entreprises, petites ou grandes. Sauf que celles-ci n'ont pas réalisé un bénéfice total de 10,28 milliards d'euros l'an dernier.

    Cela ne signifie pas, non plus, que Total ne paie jamais d'impôt sur les sociétés. Il y est soumis… dans les pays étrangers, où ses filiales sont bénéficiaires. Cela lui coûte même cher : selon son rapport annuel, en 2010, Total a versé en impôts plus de 10 milliards d'euros, autant que son bénéfice !

    « Je ne connais aucune autre entreprise du CAC 40 qui paie autant d'impôts », peut donc expliquer le directeur financier de Total dans Les Echos. C'est vrai, mais on n'en connaît également aucune autre qui paie aussi peu d'impôts en France…

    Illustration : une ancienne publicité Total (Hugo90/Flickr/CC).

    A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

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    DERNIERE NEWSLETTER d'AVAAZ: https://secure.avaaz.org/fr/stop_rupert_murdoch_donate/?cl=1164452647&v=9595

    site: http://www.avaaz.org/fr/index.php

     

    Chers amis,



    Pendant des décennies, Murdoch a régné en toute impunité, faisant et défaisant des gouvernements en mobilisant son immense empire médiatique. Mais nous ripostons, et nous gagnons ! Nous avons joué un rôle clé pour stopper la tentative de Murdoch de prendre le contrôle des médias au Royaume-Uni. A présent, nous étendons au monde entier notre toute dernière campagne menée au Royaume-Uni, afin de faire reculer partout la menace Murdoch à l'aide de campagnes, d'enquêtes et d'actions en justice. Cliquez ici pour faire un don:

    La mise sur écoute des téléphones d'enfants assassinés, les pots-de-vin à la police, la destruction de preuves de crimes, des menaces adressées aux responsables politiques -- pour toutes ces raisons les dirigeants britanniques affirment que l'empire de Rupert Murdoch a "fait son entrée dans la pègre". Pendant des décennies, Murdoch a régné en toute impunité, faisant et défaisant des gouvernements grâce à ses grands groupes médias et terrorisant ses adversaires pour qu'ils gardent le silence. Mais nous ripostons, et nous gagnons!

    Grâce à près d'1 million d'actions, 7 campagnes, 30000 appels téléphoniques, des enquêtes et d'innombrables actions publiques et tactiques juridiques, nous avons joué un rôle moteur et avons empêché Murdoch d'acheter plus de 50% des médias commerciaux britanniques! A présent, nous étendons au monde entier notre toute dernière campagne menée au Royaume-Uni, afin de faire reculer partout la menace Murdoch.

    Voici notre plan d'action: ensemble, nous pouvons a) engager des enquêteurs pour dévoiler les manœuvres de corruption de Murdoch au-delà du Royaume-Uni, b) coordonner les voix de personnalités de premier plan pour briser le cercle de la peur en s'exprimant sur cette question et c) mobiliser les citoyens dans des pays clés autour de nouvelles lois et mesures juridiques permettant de stopper Murdoch et de faire le ménage dans nos médias pour de bon.

    Les membres d'Avaaz vivent dans tous les pays où Murdoch est actif, faisant ainsi de notre mouvement le seul capable de véritablement mener une campagne contre son empire planétaire et de la gagner. Le moment est venu: si seuls 20 000 d'entre nous donnent chacun une petite somme, nous pouvons saisir cette opportunité unique. Cliquez ci-dessous pour faire un don:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_rupert_murdoch_donate/?vl

    Pendant des semaines, des révélations quasi-quotidiennes ont mis à jour l'étendue de la corruption des médias de Murdoch au Royaume-Uni. Ses employés ont mis sur écoute les téléphones de milliers de personnes, dont des veuves en deuil et des soldats morts en Irak, ont subtilisé les informations bancaires d'un Premier Ministre et l'ont harcelé pendant 10 ans, ont versé d'énormes sommes à des officiers de police. Le fils de Rupert, James Murdoch, a lui-même autorisé des pots-de-vins pour des victimes.

    Mais c'est la partie visible de l'iceberg -- Murdoch est un problème mondial. Il est connu pour imposer les lignes éditoriales à ses journaux. Il corrompt et contrôle les démocraties en poussant les responsables politiques à soutenir ses idées extrémistes sur la guerre, la torture, et sur une foule d'autres maux planétaires, et en détruisant les carrières d'élus à grand renfort de campagnes de diffamation à moins qu'ils ne fassent ce qu'il leur dit de faire. Aux Etats-Unis, il a contribué à l'élection de George W. Bush et emploie de fait la plupart des candidats aux primaires républicaines (voir les sources ci-dessous). Sa chaîne télévisée Fox News a répandu des mensonges pour promouvoir la guerre en Irak, a encouragé la rancœur envers les musulmans et les immigrés et a fait émerger le parti de droite baptisé "tea party". Peut-être pire que tout, il a contribué à faire obstacle à une action planétaire nécessaire pour enrayer le changement climatique.

    Le règne de la diffamation et de la peur entretenues par Murdoch se désagrège, et de nombreuses personnes sont prêtes à dénoncer ses manœuvres. Le barrage est sur le point de céder aux États-Unis, en Australie et ailleurs, mais nous devons donner un coup d'accélérateur en enquêtant davantage sur Murdoch, en organisant une opposition de haut niveau contre ses méfaits, en veillant à ce que nos dirigeants politiques votent les lois qui feront le ménage dans nos médias pour de bon. Rendons cela possible:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_rupert_murdoch_donate/?vl

    Notre communauté n'a eu de cesse de mener campagne sur cette question quand presque tout le monde au Royaume-Uni avait abandonné tout espoir. Parce que notre mouvement prend sa force dans l'action citoyenne, nous ne craignons pas Murdoch comme la plupart des autres le font. C'est cette particularité que le pouvoir citoyen apporte au monde pour le faire changer. Aujourd'hui, l'espoir revient avec force au Royaume-Uni -- étendons-le au monde entier.

    Avec détermination,

    Ricken, Emma, Maria Paz, Giulia, Luis, Alice, Brianna et toute l'équipe d'Avaaz

    SOURCES :

    Rupert Murdoch, un magnat sous pression, Le Nouvel Observateur:
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110714.OBS7066/rupert-murdoch-un-magnat-sous-pression.html

    Gordon Brown accuse Murdoch de méthodes criminelles, Le Figaro:
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/12/01003-20110712ARTFIG00529-les-deputes-britanniques-veulent-auditionner-murdoch.php

    Scandale des écoutes: Murdoch capitule, AFP/Charente Libre:
    http://www.charentelibre.fr/2011/07/14/scandale-des-ecoutes-murdoch-capitule,1045743.php

    Murdoch renonce à BSkyB mais l'enquête demeure, Euronews:
    http://fr.euronews.net/2011/07/14/murdoch-renonce-a-bskyb-mais-l-enquete-demeure/

    Des internautes britanniques appellent au boycott des médias détenus par Rupert Murdoch, France 24:
    http://www.france24.com/fr/20110713-2011-07-13-0122-wb-fr-le-net

    Il est temps d'agir contre Rupert Murdoch, Courrier international:
    http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/13/il-est-temps-d-agir-contre-rupert-murdoch

    Comprendre le scandale News of the World, L'Express:
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/comprendre-le-scandale-news-of-the-world_1011584.html

    Fox News a mis son poids au service des républicains, La Tribune:
    http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0211/l-evenement/1064902/fox-news-a-mis-son-poids-au-service-des-republicains.html

    "Nous aimons notre Fox News", Le Temps:
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/764a690e-e6c8-11df-b91b-a75d996b69fb/Nous_aimons_notre_Fox_News

    Le scandale qui déstabilise l'empire Murdoch, Le Monde:
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/07/le-scandale-qui-destabilise-l-empire-murdoch_1545896_3232.html


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  • image de mecanopolis.org

    lien source de l'article: http://finance.blog.lemonde.fr/2011/07/10/agences-de-notation-la-grande-hypocrisie-des-gouvernements/#xtor=RSS-32280322 ( merci STAN http://www.tetedequenelle.fr/)

     Hong Kong, dimanche 11 juillet, 2011.

    Il serait inconscient de ne pas voir en face les faiblesses de la notation des obligations d’Etat émises par les pays du monde entier. J’ai moi-même été assez critique dans le passé pour ne pas leur en faire le reproche. Cela permet-il pour autant aux gouvernements européens de s’en prendre à ce qui constitue le seul baromètre internationalement reconnu de la santé des Etats ?

    Voyons d’abord du côté des agences de notation. Leur légitimité est affaiblie par trois principales faiblesses.

    La gouvernance même des agences de notation les affaiblit. Il s’agit d’entreprises privées, au capital détenu par des investisseurs financiers, qui en exigent une rentabilité et même des dividendes. La gouvernance des trois agences est donc entre les mains de leurs actionnaires. En ce qui concerne les crédits privés, passe encore. Lorsqu’il s’agit de crédits souverains, c’est trop court. Au-dessus des structures actionnariales et de management, il faut doter ces notations d’un "board of trustee" composé de personnalités diverses et reconnues, y compris, mais en minorité, des actionnaires. Un peu comme pour le Fondation des International Financial Reporting Standards. Toutes les matières concernant l’établissement et les procédures de notation devront avoir leur approbation. On ne peut pas jouer avec le crédit d’Etats souverains de manière aussi légère que les agences de notation le font en ce moment.

    La transparence est absolument insuffisante : j’ai fait l’effort ces derniers mois d’écouter et de lire les jugements sous-jacents aux décisions d’avertissement ou de diminution de notations des Etats-Unis et de l’Europe. Ce qui me frappe c’est l’absence totale d’information analytique sérieuse publiée. Je ne doute pas que les agences fassent leur métier de manière professionnelle, mais je suis tout aussi convaincu qu’elles ont à le démontrer. Elles ont elles-mêmes à surmonter une crise de confiance liée à la manière irresponsable dont elles ont noté les obligations liées aux subprime a l’origine de la crise financière. Il ne suffit pas de déclarations plus ou moins générales sur les situations concernées. Il y a beaucoup trop de subjectivité dans ces affirmations, qui semblent de plus en plus coller au marché plutôt que de constituer un jugement de qualité.

    Le timing des annonces est inacceptable. Comme pour les entreprises, les notations doivent se baser sur une régularité trimestrielle de l’évolution. Les dernières décisions se sont faites à l’improviste, par surprise et ont créé une suspicion de manipulation des marchées. La vertu des notations devrait être dans leur régularité, sur base de faits nouveaux. En cas de crise, le rythme trimestriel peut être remplacé par un rythme mensuel, mais en aucun cas, sauf fait nouveau objectif et articulé, de manière abrupte.

     

    Ceci étant dit, attaquer le baromètre, même s’il est parfois difficile et a les faiblesses que je viens de préciser, est une preuve de plus de l’immense hypocrisie des dirigeants européens, et particulièrement des ministres des finances. Il suffit pour s'en convaincre de les voir s'attribuer le mérite des notations positives et le blame sur les agences de notation des notations négatives.

    Ils passent plus de temps à accuser la Banque Centrale Européenne qu’à résoudre les problèmes. La BCE a franchi le Rubicon en acceptant des obligations souveraines douteuses, et a maintenant un mauvais bilan. C’est dangereux pour l’Euro et mauvais pour l’Europe. Mais en tout état de cause, la BCE l’a fait sur pression insistante des Etats. Que dirions-nous aujourd’hui si, suite à la baisse des notations grecque et portugaise, la BCE, comme ses statuts le lui imposent, refusait de financer les banques et les obligations de ces Etats ? On crierait au meurtre : et pourtant la BCE n’aurait fait que son devoir. Dans la situation présente, elle est donc juge et partie : elle ne peut pas ne pas tenir compte du risque qu’elle a assumée. L’hypocrisie de cette critique est lamentable.

     

    Ne pas associer les banques et assurances européennes à la restructuration de la dette des Etats en difficulté n’a aucun sens, ni moral ni financier. Il n’y a pas de solution qui arrête l’hémorragie sans une telle contribution. Et la menace d’un défaut de paiement par Standard & Poor’s est peut être techniquement correcte, mais irresponsable. C’est oublier que ce sont les agences de notation elles-mêmes qui ont construit un système très rémunérateur qui a des conséquences exponentielles en cas de défaut.

    Mais surtout, la crise actuelle était prévisible depuis fin 2009. Dès la mi-2010 nous descendions la pente qui mené à la crise. Rien que sur la Grèce, les rendements ont été multipliés par trois et la prime de risque a quadruplé. Tout cela est le résultat d’accords passés entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur une plage à Deauville. Ils entreront dans l’histoire comme les dirigeants les plus nocifs de l’histoire de l’Eurozone.

     

    Attaquer les agences de notation tient de l’hypocrisie : attribuer au baromètre une situation de fièvre provoquée par le patient est incorrect, et ne créera jamais la confiance. J’ai suggéré que le FMI s’en charge : il ne veut pas en entendre parler. Peut-être Madame Lagarde parviendra-t-elle à faire évoluer les esprits ? Si l’on veut bannir les notations souveraines, il faudra proposer autre chose.

     

    Comme l’écrivait le New York Times vendredi dernier, la confiance dans les dirigeants politiques européens n’existe plus.

    C’est de courage que nous avons besoin, pas d’hypocrisie.

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  • J'ai trouve ces quelques réflexions interessantes: c'est original mais justement, concernant l'argent remuer les vieilles habitudes ça me déplait pas.

     

    #frenchrévolutionDossier édité par Eic Hamel, site: http://www.erichamel.com/documents/doc_Argent.html

    ARGENT

    Ma vision de l'argent a beaucoup évolué à travers le temps.

    Lorsque j'étais petit, mes parents étaient coincés à propos de l'argent.  Je suis le plus vieux de 4 enfants, et j'ai toujours vu mes parents se sacrifier pour nous. 

    Nous allions très peu souvent au restaurant, et mes parents faisaient très peu de sorties. 

    Les vêtements n'étaient pas la priorité, mais nous n'avons jamais manqué de nourriture et l'emphase étais mis sur les sports.

     

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  • lien source: http://www.france.attac.org

    Goldman Sachs prend officiellement la tête de la BCE

     

    Mario Draghi, ancien Président de Goldman Sachs Europe, prend aujourd'hui la présidence de la Banque centrale européenne. Il présidait la banque d'affaires américaine au moment où celle-ci, dans les années 2000, aidait la Grèce à maquiller ses comptes publics. Son rôle va être de préserver les intérêts des banques dans l'actuelle crise européenne.

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  • frenchrevolution: Le groupe Bilderberg ne passe pas inaperçu en Suisse

    article vu dans: http://www.french-revolution.fr

     

    La conférence de Bilderberg, une rencontre ultra-secrète qui fait l’objet de critiques pour son manque de démocratie, doit se tenir du 9 au 12 juin dans l’hôtel de luxe Suvretta House.

    Ce club sélect rassemble depuis 1954 en toute discrétion d’importantes personnalités de l’économie, de la politique, de l’armée, des médias et de l’aristocratie.

    En France, peu d’informations ont été publiées jusqu’ici…

    Malgré tout, j’ai réussi à glaner quelques infos.

    //......
    Flore Vasseur sur le Bilderberg 2011 sur France... par jackyshow38 .....


    Interview de E. Davignon, Président du Bilderberg par fvasseur1

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  • citation: 

    " Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

    C’est un fait : en raison de l’informatisation et de l’automatisation de la production, le plein-emploi ne peut plus être atteint. Par contre le travail est toujours d’actualité, et sa tâche est immense.

    Appel pour le revenu de vie “Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue.” Victor Hugo lien source:http://appelpourlerevenudevie.org/

    #frenchrévolution

     

     

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