• Une femme palestinienne passe devant une maison détruite lors d'un raid aérien israélien sur Gaza, le 20 Novembre 2012. Une femme palestinienne passe devant une maison détruite lors d'un raid aérien israélien sur Gaza, le 20 Novembre 2012. AFP
    "Plus de maison mais, Dieu merci, nous sommes en vie"

    Vérifier que les batteries de la radio sont chargées et les lampes-torches à portée de main, rester le plus loin possible des fenêtres : mes deux sœurs et moi avons fait les préparatifs habituels, ceux que nous faisons toujours avant les nuits qui s'annoncent difficiles.

    Une heure de sommeil ininterrompue tient désormais de l'impossible fantasme ici, dans la bande de Gaza, et je ne fais pas exception. Nous nous sommes tout de même couchées tôt ce soir-là, pour ne pas gaspiller une seule minute de calme relatif. Nous avions le bonheur de dormir depuis une heure et demie quand notre sommeil a été interrompu par une forte explosion – une bombe puissante venait de tomber non loin. J'ai bondi de mon lit en criant : "Fuyons !"

    Après nous être remis du choc et avoir vérifié que nous étions bien vivantes, nous nous sommes empressées d'allumer la radio pour essayer de voir où était tombée la bombe. Etonnamment, la station locale ne diffusait pas d'informations, mais un message des Israéliens qui mettait en garde contre le Hamas et la résistance. L'armée israélienne occupait la fréquence et nous appelait nous, les civils, à faire attention car le "Hamas joue avec [nos] vies".

    J'étais ravie d'apprendre qu'Israël se soucie de mon existence. Cherchant à deviner d'où était venue l'explosion, nous avons compris que la frappe visait le ministère de l'Intérieur, dans le quartier sud de Tal Al-Hawa. Ayant vérifié que ça n'était pas trop près de chez moi, j'ai dû prendre des nouvelles de tous les amis que j'ai dans ce quartier et j'ai découvert que mon amie Areej venait de mettre à jour son statut Facebook : "Plus de maison mais, Dieu merci, nous sommes en vie." Areej m'a raconté que les bombardements étaient incessants autour d'eux et que, tout à coup, c'est sa maison qui a explosé. "Je n'arrive pas à oublier le bruit des vitres qui volent en éclats sur nous."

    La maison d'Areej avait déjà subi des dégâts lors de l'opération Plomb durci (2008-2009) qui avait visé le QG de la sécurité préventive, situé juste derrière le ministère de l'Intérieur. Cette fois, les ravages sont bien plus graves : de la maison, il ne reste que les murs (ce qu'on peut considérer comme une chance). La maman d'Areej est désolée pour sa maison, mais heureuse que ses enfants soient sains et saufs. "Mon mari et moi avons travaillé toute notre vie pour nous construire cette jolie maison, et il n'a fallu qu'une seconde aux Israéliens pour tout détruire."
    Abeer Ayoub

    Terreur dans l’enclave palestinienne

    Le ciel continue à faire régnerla terreur sur Gaza. La ville était en flammes à la nuit tombée.Et tous les Palestiniens dans ce territoire en état de siège attendent avec inquiétude de savoir quelle sera la réaction du Hamas à la dernière surenchère israélienne. A Gaza, les dirigeants du Hamas se retrouvent dans une position délicate. D’un point de vue politique, ils ne peuvent risquer (et n’en ont d’ailleurs pas les moyens) de lancer une contre-offensive de grande ampleur. Pourtant, ne pas réagir serait considéré comme un aveu de faiblesse. Les circonstances de cette offensive israélienne sont étrangement similaires à la guerre menée par Israël à Gaza en 2008 sous le nom d’opération Plomb durci : l’hiver approche, le Congrès américain attend ses nouveaux élus après l’élection présidentielle et nous sommes à la veille d’une échéance électorale israélienne. Mais la comparaison s’arrête là. Cette fois, la rue arabe s’est réveillée. Le nouveau gouvernement en Egypte ne permettra pas un renforcement du siège de Gaza de connivence avec Israël, comme c’était le cas sous l’ex-président égyptien Hosni Moubarak. Le siège du Hamas n’est plus à Damas [et le mouvement est donc plus indépendant]. En outre, le vote des Nations unies pour accorder à la Palestine le statut d’Etat observateur devrait avoir lieu le 29 novembre. Israël a déjà menacé de riposter en faisant annuler les accords d’Oslo (déjà moribonds), une décision qui ferait peut-être la joie de nombreux Palestiniens. En réalité, tout cela n’aura aucune répercussion sur le terrain, sauf peut-être de brider la portée et la férocité des attaques israéliennes.

    (Layla Al-Haddad, gazamom.com)

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • article d'OWNI,  lien: http://owni.fr

    Inscrire la propriété intellectuelle dans la Constitution tunisienne, en voilà une idée saugrenue et inquiétante qui mobilise le Parti Pirate local, T’Harrek et Fi9, deux groupes autonomes œuvrant pour renouveler la démocratie, et HackerScop, la coopérative de travailleurs montée par le hackerspace de Tunis. Ce samedi, ils organisaient une table ronde de sensibilisation avec des cinéastes et des vendeurs de DVD. Elle fait partie de leur contre-opération, baptisée “el fikr mouch milk”, “l’idée n’est pas une propriété”.

    Actuellement, le pays est en transition. Suite au départ du dictateur Ben Ali en janvier 2011, une assemblée a été désignée pour rédiger une nouvelle Constitution, avec le 23 octobre dernier comme date butoir. Si l’objectif n’est pas complètement atteint, une partie a déjà été dévoilée. L’article 26 est clair :

    La propriété intellectuelle et littéraire est garantie.

    “On sentait que ça venait de l’extérieur”

    Cet été, les Tunisiens ont vu surgir une “campagne nationale de sensibilisation sur la contrefaçon en Tunisie”, Bidoun taklid, littéralement “sans contrefaçon”. Mais ce n’est pas un plagiat de la chanson de Mylène Farmer. Empreinte de main rouge sang en guise de logo, fond noir et gris anthracite, musique du spot radio dramatisante (on s’est permis de l’embedder sans leur autorisation), la Tunisie a aussi peur que la France de Bruno Gicquel :

    Azza Chaouch, membre de hackerspace.tn et étudiante en droit, se souvient :

    On ne comprenait pas d’où ça venait, en Tunisie, la contrefaçon fait vivre plein de monde, veulent-ils plus de chômeurs ? Et ils ont mis les moyens : il distribuait des tracts à la gare, avec du beau papier, ils ont un site. On sentait que ça venait de l’extérieur.

    De fait, ça vient en partie de l’extérieur. Lancée officiellement par le Centre des jeunes dirigeants  de Tunisie (CJDT), a reçu le soutien du bureau méditerranéen du Middle East Partnership Initiative. Le MEPI, qui n’a pas répondu à nos questions, tout comme le CJDT, est un outil du soft power américain financé par le Départment d’État américain. Logique, selon Slim Amamou, l’emblématique figure de la révolution tunisienne, membre du Parti Pirate :

    La propriété intellectuelle est une politique d’État pour les États-Unis. Les ambassadeurs américains sont tenus de présenter un rapport chaque six mois sur l’avancement du pays dans lequel ils sont en termes de propriété intellectuelle.

    Et de pointer vers un des câbles diplomatiques fuités par WikiLeaks sur le climat de l’investissement début 2010. Il souligne les efforts de la Tunisie pour rentrer dans le rang :

    Bien que le concept et l’application de la protection  de la propriété intellectuelle en soient encore à leurs débuts, le gouvernement fait des efforts pour susciter une prise de conscience et a accru son effort de régulation dans ce domaine.

    Car la Tunisie est un pays où la contrefaçon de biens matériels fleurit, ce qui lui vaut d’être sous la pression depuis plusieurs années de la part de l’OMC. Le pays est en effet membre de l’Organisation mondiale du commerce depuis 1995, organisme international où les États-Unis pèsent de tout leur poids. La législation a déjà évolué dans son sens avec une batterie de lois en 2001.

    La Tunisie 2.0 est aux urnes

    La Tunisie 2.0 est aux urnes

    Le 23 octobre, la Tunisie a rendez-vous avec l'Histoire, pour l'élection de son Assemblée constituante. À Tunis, OWNI a ...

    Et son soutien direct n’est pas nouveau. Le câble évoque “une initiative soutenue par le gouvernement américain, mise en œuvre par le ministère du Commerce, en lien avec le United States Patent and Trademark Office  (USPTO) [qui] fournit une formation aux fonctionnaires dans le champ du renforcement de la régulation de la propriété intellectuelle.”Et d’enchainer sur l’annonce d’une nouvelle législation dans le sens des États-Unis.

    Faire peur

    La chute de Ben Ali ne semble pas avoir diminué l’influence états-unienne dans le domaine. L’argumentaire rappelle celui d’ACTA, le traité anti-contrefaçon initié par les États-Unis et le Japon, négocié en secret, jugé liberticide et rejeté à ce titre par le Parlement européen cet été. De façon habile, la culture n’est pas pour le moment dans leur collimateur : “notre campagne s’intéresse seulement a la contrefaçon de marques mais pas encore à la contrefaçon des autres matières de la propriété intellectuelle.”

    En revanche, il met en avant les dangers pour la santé et la sécurité des consommateurs, plus à même de toucher le quidam :

    Pour le consommateur la contrefaçon présente de grands dangers notamment sur sa sante et sa sécurité en fonction des produits contrefaits qu’il consomme ces produits peuvent aller des médicaments contrefaits aux jouets et pièces de rechange automobiles aux produits cosmétiques, d’électroménagers, d’habillement ou alimentaire qui ne respectent aucune norme de qualité.

    L’impact économique est aussi souligné : “La contrefaçon se traduit par une perte de chiffre d’affaire et de bénéfice et par conséquent elle se traduit par une baisse de la rentabilité et la perte de certains marchés”, etc.

    Cliquer ici pour voir la vidéo.

    100 000 familles concernées

    Par principe, le Parti Pirate est hostile à la notion de propriété intellectuelle. Slim martèle :

    D’abord la propriété intellectuelle comme concept c’est une aberration. Ils veulent faire passer des gens qui copient pour des voleurs. La copie est un droit humain depuis le début de l’humanité. Point.

    Quant à l’argument économique, encore faut-il connaître la nationalité des entreprises concernés. Pour les opposants au projet, cette inscription dans la Constitution ne ferait qu’aggraver l’économie déjà en berne :

    Il est difficile de dénombrer le nombre exact des familles touchées par cette loi, mais nous savons qu’un minimum de 100 000 familles sont dépendantes de ses petits commerces qui vivent de la vente de DVD, ou de la vente des démodulateurs TV, ou encore des produits dérivés à bas prix venus de Chine reproduisant des technologies autrement trop coûteuses pour le marché tunisien.
    Plus largement, les étudiants n’ont pas les moyens d’acheter des livres et apprennent grâce aux photocopies, et le public tunisien n’a pas les moyens de s’offrir les DVD originaux des grandes multinationales vendus à un prix exorbitant.

    Pour échelle, le kebab vaut là-bas quatre fois moins cher qu’en France, alors acheter des titres sur iTunes… Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que le centre commercial Galerie 7 et ses boutiques fleurant bon la copie de DVD ait pignon sur rue.

    Sondage éloquent sur le site de la campagne anti-contrefaçon

    Sondage éloquent sur le site de la campagne anti-contrefaçon.

     

     

    L’an II de l’hacktivisme tunisien

    L’an II de l’hacktivisme tunisien

    La communauté hacker tunisienne a initié de nombreux projets dans l'élan révolutionnaire de 2011. Mais derrière, les ...

     “Je ne m’habille plus, je ne regarde plus rien, ironise Azza. On gère notre quotidien grâce à la contrefaçon. Déjà aux États-Unis, ce n’est pas logique, alors ici… Comme dit Godard, ‘pour faire des films, il faut voir des films.” La citation ne déplairait pas à JLG, grand pourfendeur de la Hadopi.

    Ses confrères tunisiens sont les premières cibles de cette contre-campagne, “parce que c’est le plus médiatique et parce que les cinéastes sont les plus virulents défenseurs de la propriété intellectuelle, justifie Slim Amamou. Nous avons commencé par faire du porte-à-porte chez les vendeurs de DVD. Nous leur avons fait signer une pétition contre la propriété intellectuelle”.

    De la journée d’échange, il est sorti “une recommandation pour le secteur qui satisfait les cinéastes et évite la propriété intellectuelle”, se félicite l’activiste. Azza renchérit :

    Il faut penser la Tunisie et pas imposer un modèle étranger.

    “Introduire la notion de Propriété Intellectuelle dans la Constitution à pour unique but de faire disparaitre ce tissu économico-culturel, renchérit Slim, pour mettre en place un nouveau tissu sous le contrôle des multinationales.”

    Durcissement ou pas, une chose est sûre : le site de Bidoun ne risque pas d’être pompé. Sauf à être fan de l’esthétique web des années 90.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • "[...] toutes les administratrices de la page sont "simultanément averties par Facebook qu’elles risquent la suppression totale de leur compte pour avoir violé les règles du réseau social en partageant un post qui appelle à soutenir Dana Bakdounis sur Twitter". Le post qui a irrité le réseau social disait : "Suivez-nous sur Twitter @UprisingOFWomen. Soutenez Dana avec le hashtag #WindToDana". "Cela soulève des questions sérieuses sur les intentions réelles de la politique de Facebook, écrivent les militantes arabes.[...]"

    article de Courrier international

    Monde arabe : quand Facebook censure les femmes "dévoilées"

      Dana Bakdounis, jeune militante syrienne, a publié sur Facebook une photo d'elle-même sans son voile, dans le cadre de la campagne "je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe". Quelques jours plus tard, le réseau social retire la photo sans explication. Récit.
    Dana Bakdounis montrant son passeport et une feuille qui dévoile son engagement dans la révolution de la femme arabe. Photo issue de la page "The Uprising of Women in the Arab World".
Dana Bakdounis montrant son passeport et une feuille qui dévoile son engagement dans la révolution de la femme arabe. Photo issue de la page "The Uprising of Women in the Arab World".
    S'inspirant du Printemps arabe, une campagne a été lancée le 1er octobre dernier sur Facebook incitant les femmes à se soulever pour défendre leur droit à l’égalité. Le groupe, formé des Libanaises Yalda Younès et Diala Haïdar, de la Palestinienne Farah Barqaoui et de l’Égyptienne Sally Zohney, demande aux participants d'écrire, sur la page Facebook "The Uprising of Women in the Arab World", un message débutant par "Je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe" et se poursuivant avec les raisons de cet engagement.

    Au texte est ajoutée une photo de l'auteur du message. Plusieurs centaines d’internautes, des femmes mais aussi un nombre surprenant d’hommes, ont posté des photos d'eux-mêmes avec leur déclaration de soutien, défiant parfois les tabous religieux et sociaux de leur région d'origine. C’est le cas de Dana Bakdounis, jeune militante syrienne, qui publie le 21 octobre une photo d’elle-même (voir ci-dessus) avec une note rédigée et arabe et en anglais : "Je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe parce que pendant vingt ans je n’avais pas le droit de sentir le vent dans mes cheveux ni sur mon corps." Sur la photo : une jeune femme aux cheveux courts portant un débardeur et un pantalon et brandissant son passeport sur lequel elle apparaît portant un hidjab noir. La photo a été "censurée" par Facebook cinq jours plus tard sans qu'une explication soit donnée. En sus, le compte Facebook de Yalda Younès, l’une des administratrices de la page "The Uprising of Women in the Arab World" qui a diffusé la photo de Dana, est bloqué.

    Outrés par ces mesures, plusieurs cybermilitants lancent une vaste campagne invitant les internautes à partager massivement la photo de Dana sur les réseaux sociaux. "Le 28 octobre, persuadées que Facebook avait enlevé la photo à tort, d’autant plus que le cliché en question ne comportait rien d’offensant, et voyant que la photo avait déjà fait le tour du web, nous l’avons postée à nouveau. Quelques heures plus tard, Facebook censure à nouveau le compte de Yalda Younès pour sept jours", indiquent les administratrices de la page dans un communiqué. "Pourtant, le 31 octobre, Facebook restitue la photo censurée de Dana sur la page de 'The Uprising of Women in the Arab World', sans explications, tout en refusant de lever le blocage du compte de Yalda Younès", poursuit le texte.

    Deux jours plus tard, toutes les administratrices de la page sont "simultanément averties par Facebook qu’elles risquent la suppression totale de leur compte pour avoir violé les règles du réseau social en partageant un post qui appelle à soutenir Dana Bakdounis sur Twitter". Le post qui a irrité le réseau social disait : "Suivez-nous sur Twitter @UprisingOFWomen. Soutenez Dana avec le hashtag #WindToDana". "Cela soulève des questions sérieuses sur les intentions réelles de la politique de Facebook, écrivent les militantes arabes. Et l’on se demande si la photo 'controversée' de Dana n’est pas simplement une excuse pour faire taire la voix du soulèvement des femmes dans le monde arabe". Elles affirment par ailleurs avoir écrit plusieurs fois à Facebook pour demander des explications, mais n’ont toujours pas reçu de réponse.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • article d'OWNI http://owni.fr/2011

    Copyheart, un amour de licence libre

    Le Copyheart créé par Nina Paley véhicule un message : copier est un acte d'amour. Derrière le côté peace & love, ce pourrait être un premier pas vers la sortie du cadre juridique de l'économie de la création.

    Magie de la sérendipité, je suis tombé plus ou moins par hasard sur la licence, ou plutôt sur la non-licence, libre la plus charmante qu’il m’ait été donné de rencontrer à ce jour : leCopyheart.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Belle synthèse dans Rue 89,

    lien: http://blogs.rue89.com/amerique-dans-la-peau/2012/11/08/les-chinois-sandy-bill-obama-oublie-de-vous-dire-merci-228869:

    Les Chinois, Sandy, Bill... Obama a oublié de vous dire merci

    Publié le 08/11/2012 à 17h58

    Finalement, Superman n’est pas cloué au sol. Pas hyper à l’aise pour combattre la crise, il a remis sa panoplie pour vaincre l’immonde Mitt Romney et offrir au monde quatre années de joie, de bonheur et d’allégresse. La force bleue a terrassé la force rouge qui aurait enfoncé le monde dans des ténèbres proches d’un Moyen-Age effrayant. La lumière a vaincu l’ombre. Bref, Obama a gagné.

    Mais comment a-t-il réussi là où Nicolas Sarkozy, Gordon Brown, José Luis Zapatero ou Silvio Berlusconi ont lamentablement échoué ? Comment a-t-il survécu à la crise ?

    Dans son discours, Obama a remercié plein de monde : sa femme, les militants, les votants... Mais il en a oublié quelques-uns.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique