• Affaire Merah: Deux familles demandent l'audition de l'ex-patron de la DCRI

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    Affaire Merah: Deux familles demandent l'audition de l'ex-patron de la DCRI

    Créé le 24/08/2012 à 16h50 -- Mis à jour le 24/08/2012 à 17h00
     
    L'ancien patron des services de renseignements Bernard Squarcini, le 17 janvier 2012 à Paris

    L'ancien patron des services de renseignements Bernard Squarcini, le 17 janvier 2012 à Paris Martin Bureau afp.com

    JUSTICE - Leur demande fait suite à la déclassification de documents du renseignement français...

    Deux familles de victimes de Mohamed Merah demandent l'audition «urgente» de l'ancien patron des services de renseignements, Bernard Squarcini, après la déclassification de documents sur la surveillance du «tueur au scooter», a annoncé vendredi leur avocat.

    La récente déclassification des documents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) montre que ces services avaient repéré Mohamed Merah dès 2009, deux ans après que le nom de son frère aîné, Abdelkader, 29 ans, eut été répertorié comme membre de la mouvance islamiste radicale de Toulouse.

    «L'attitude de la DCRI est incompréhensible»

    «Nous demandons de manière urgente l'audition de l'ancien patron de la DCRI, Bernard Squarcini, de l'agent des services de renseignement présent lors du siège de Merah à Toulouse qui l'avait suivi précédemment et de l'agent de la DCRI qui suivait le dossier à Paris», a dit Me Patrick Klugman à l'AFP. «Nous demandons également la déclassification de toutes les informations concernant Abdelkader Merah ainsi que Souad Merah», la soeur du tueur au scooter, a dit l'avocat, au nom de la famille de Jonathan Sandler, assassiné avec ses deux enfants par Mohamed Merah le 19 mars à Toulouse, et de celle de Aaron Bijaoui, blessé lors de la tuerie.

    Pour l'avocat, «les documents de la DCRI sont encore incomplets mais apportent des informations très impressionnantes sur l'existence d'un réseau jihadiste dans le sud-ouest de la France, l'importance de la famille Merah dans ce réseau et en particulier de Mohamed», a-t-il ajouté. «L'attitude de la DCRI est incompréhensible car, au fur et à mesure qu'émergeaient les informations sur le danger représenté par Merah et sur son appartenance à ce réseau, la surveillance de la DCRI se relâchait au lieu d'être accrue», relève l'avocat.

    A l'automne 2011 Mohamed Merah se rend au Pakistan et devient, selon une note, une «cible privilégiée» de la DCRI. Elle l'interroge à son retour et relève, dans un rapport fin 2011, «un comportement inquiétant». L'ex-patron de la DCRI, Bernard Squarcini, avait pourtant soutenu que l'enquête menée par ses services avait conclu qu'il «n'y a(vait) rien. Pas d'activisme idéologique, pas de fréquentation de la mosquée» et que Merah «semble s'être radicalisé seul».

    Avec AFP
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